Difficile condition d’études de la Faculté d’Histoire et de Géographie : Le comité AEEM sort de sa réserve

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Mauvais état des amphithéâtres de l’Immeuble Lassana Sylla dans lequel ils étudient,  mauvaises méthodes de l’administration et des enseignants dans la dispense des cours, hausse du prix de retrait des diplômes, attestations ou relevés de notes, absence de mémoire de fin d’études, manque criard de documents dans une salle appelée bibliothèque, l’insalubrité des toilettes de la faculté, l’absence de salle informatique pour les étudiants au sein de la faculté, fontaines d’eau non-fonctionnelles, non électrification des salles des classes, mauvais état des micros de sonorisation. Ce sont entre autres difficultés que vivent au quotidien les étudiants de la Faculté d’Histoire et de Géographie (FHG), sis à l’immeuble Lassana Sylla à Sogoniko,  de l’Université des Sciences Sociale et de gestion de Bamako (Ussgb).

Mauvais état des amphithéâtres de l’Immeuble Lassana Sylla dans le quel ils étudient,  mauvais méthodes des l’administration et des enseignants dans la dispenses des cours, hausse de prix de retrait des diplômes, attestations ou relevés de notes, l’exigence d’un mémoire de fin de fin d’études pour donner plus de crédibilité à leurs diplômes, manque criardes de documents dans une salle appelé bibliothèque, l’insalubrité des toilettes de la faculté, création d’une salle informatique pour les étudiants au sein de la faculté, réparation sans délai des fontaines d’eau de la cour gâtés, l’ électrification des salles des classes pour éviter les déplacement à tout une classe et le professeur à la recherche de salle électrifié pour faire des projections, mettre en bon état les micros de sonorisation  afin de permettre à toute la salle d’écouter sans problème. Ce sont entre autres difficultés que vivent au quotidien les étudiants de la Faculté d’Histoire et de Géographie (FHG), Sis à l’immeuble Lassana Sylla à Sogoniko,  de l’Université des Sciences Sociale et de gestion de Bamako (Ussgb).

Pour informer l’opinion nationale de leur difficile condition d’études, le secrétaire général du comité Aeem de la FHG, Souleymane Sidibé et son équipe ont animé un point de presse le 31 juillet dernier au sein de la faculté. Objectif : inviter les autorités en charges de la régularisation des problèmes mentionnés dessus de prendre des mesures idoines sans délai pour les résoudre.

«Nous exigeons la réparations de nos amphis. A cause de leurs dégradations, on nous envoie prendre des cours soit au Palais de la Culture, soit au Stade du 26 Mars. Dans ces endroits, on trouve souvent qu’il y a des cérémonies. Et on est obligé de reporter le cours du jour et de perdre cette journée surtout sur le plan financier », déclare le SG du comité Aeem de la FHG. Les étudiants de la FHG, poursuit-il, sont très fatigués des méthodes d’enseignement adopté par les professeurs et le décanat. « Un seul professeur peut rentrer le matin à 8h et ne sort qu’à 17h. On veut le changement de cette méthode », insiste le secrétaire général. Pour lui, retirer les diplômes, attestations ou relevés de notes devient plus difficile qu’étudier aujourd’hui à la FHG. « Pour retirer son diplôme, il faut payer 3000 FCFA. Pour les attestions et relevés de notés, il faut payer 1000 FCFA ou bien que tu fasses des mois sans mettre la main sur ce qui te revient de droit. Nous interpellons les autorités sur cette situation qui n’honore nullement notre enseignement supérieur», déplore Souleymane Sidibé. Pour donner plus de crédibilité à nos diplômes, ajoute S. Sidibé, nous exigeons un mémoire de fin d’études.  «On veut avoir une bibliothèque digne de ce nom et non une salle de classe transformé en bibliothèque. Nous exigeons le nettoyage régulier de nos toilettes aussi, une salle informatique répondant aux normes, la réparation des micros, des fontaines d’eau, des installations électriques, des ventilateurs», indique le secrétaire général.

Hadama B. Fofana

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1 commentaire

  1. Quelle tristesse. Chaque jour qui passe voit l’enseignement universitaire foulé au pied au Mali. Des soi-disant “professeurs” avec des titres sans diplômes. Des étudiants assoiffés, qui en demandent pour que leur formation universitaire soit complète et compétitive. Manque d’enseignants qualifiés malheureusement amplifié par l’absence de volonté de l’état de recruter ou de faire appel à des titulaires de haut niveau de la diaspora malienne. Ne parlez surtout pas de la mafia Tokten qui devait être une bouffée d’oxygène pour l’université malienne. Pendant ce temps des générations d’étudiants, venant surtout des milieux ruraux le plus souvent sans parents à Bamako, sont sacrifiées sur l’autel de l’ignorance. Et nous voulons que ce pays avance. Sans universités permanentes, il n’y aura point de salut pour le Mali.

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