Depuis quelques années, la condamnation des étudiants de l”enseignement public est devenue monnaie courante au Mali. A cet effet, depuis un certain temps, une crise avait persisté entre internes de la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie (FMPOS) et les responsables de l”établissement. A l”époque, les internes accusaient le Gouvernement, qui avait signé un décret sur les modalités du concours d’internat, lequel prévoyait 48 places sur 600 étudiants.
Une situation décriée par les internes sous prétexte qu”ils n”ont pas été associés au processus d”organisation dudit concours. Pour exprimer leur indignation face à ce problème, ils n’ont trouvé d”autres moyens que la violence. Ainsi, dans la nuit du 13 au 14 juillet 2007, au lendemain du concours, une douzaine d”entre eux, cagoulés, ont incendié quatre voitures avant de saccager la salle des professeurs et le bureau du doyen. L”affaire s”est soldée par l”arrestation de certains étudiants.
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Deux semaines après, le délibéré tant attendu prononcé le 1er août par le tribunal de 1re instance de la commune III du District, qui a statué le mercredi 25 juillet, sur le dossier des huit étudiants arrêtés, a été jugé de "suicidaire" par leurs collègues. Après avoir été reconnus coupables, six étudiants sur un total de neuf ont été condamnés par le Tribunal.
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Il s’agit de Moussa Sam-bou Dembélé, Moussa Sanogo, secrétaire général du comité AEEM de la FMPOS, et Salif Koné qui écopent de 2 ans de prison ferme chacun. Quant à Bas-seré N”Dé Magassa, Sékou Yattara et Amadou Koné, ils ont pris chacun 18 mois d”emprisonnement ferme.
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Mais trois des internes, dont la responsabilité n”a pas pu être située, ont été acquittés. Il s”agit de Mamadou Koné, Ismaël Santara et Sirantou Déna qui, après enquête, ont été totalement blanchis.
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Joint par téléphone, le secrétaire général de l”Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM), Mohamed Baby, a déclaré que ce n”est pas la première fois que les étudiants soient arrêtés et jugés.
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Mais il fonde l”espoir sur les partenaires de l”école afin qu”un compromis soit vite trouvé pour libérer les condamnés.
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Ramata TEMBELY
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