Université de Bamako :La problématique d’une dissémination des salles

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Avec une croissance annuelle de 10%, l’université de Bamako est relativement peuplée. Ce pourcentage sera en hausse d’ici l’horizon 2015. Malgré ce nombre élevé dû à l’accroissement de la scolarisation dans notre pays (qui est salutaire), certaines facultés de l’université de Bamako souffrent d’un éparpillement extrême de ses étudiants lié à l’insuffisance des salles d’études. Cette lacune qui peut être évitée grâce à la création de l’université de Ségou, est un défi à relever pour épargner les souffrances qu’endurent nos étudiants durant leurs études universitaires à travers notre  capitale.
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rnL’université de Bamako n’est plus suffisante pour accueillir tous les étudiants du Mali. C’est dans cette optique que l’université de Ségou est en passe d’être créée. Faute est de constater que la nouvelle Université peine à prendre corps. Avec la scolarisation en masse, les étudiants de certaines facultés souffrent d’un éparpillement extrême pour cause d’insuffisance de salles d’études. Bien souvent, nos bacheliers, avant de quitter leurs régions avec leurs  diplômes du Baccalauréat, s’informent nécessairement de la situation de nos facultés et de leurs logements. Contrairement à leurs attentes les cours ne se tiennent pas tous dans certaines facultés. Ce qui leur pose un grand problème de déplacement à travers la ville des trois caïmans, où les routes elles-mêmes ne paraissent plus suffisantes pour les usagers.
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rnAinsi des facultés telles que la FLASH, La FSJP, La FSEG sont en passe de devenir une espèce de diaspora universitaire à travers la ville de Bamako. Pour leur satisfaction en matière d’éducation, les étudiants de ces Facultés ont été obligés  de suivre leurs cours n’importe où à Bamako. La FSJP, a un grand nombre de ses étudiants qui étudient à Azar libre center, sur la colline de Badalabougou, à  Sogoniko etc. sans oublier l’enceinte de ladite faculté. Quant à la Faculté des Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (FLASH), elle souffre de ce même désordre. Le décanat qu’on croyait suffisant  pour les promotions de cette faculté, dément nos espérances. Ainsi, on retrouve les étudiants de la FLASH à mi-chemin entre  l’ENSUP (qui est l’ancien siège de ladite faculté), le CICB, le Palais de la culture, à la FAST, au Décanat… Malheureusement cet éparpillement des étudiants au sein de nos facultés est appauvrissant, tant pour les étudiants que pour les professeurs de l’université de Bamako. Pour couvrir cette lacune universitaire, il importe de jeter un regard salvateur sur l’université de Ségou, ce pour quoi elle a été créée. Bamako seulement n’est pas le Mali, que nos professeurs et étudiants aient cette conscience. Toutes les régions de notre nation peuvent abriter en leur sein des facultés, mais aussi des universités. Evidemment les moyens nous manquent pour accélérer l’édification d’une université digne de ce nom. Alors, il appartient au ministère de l’enseignement supérieur de diversifier les options de l’université de Ségou pour désengorger celle de Bamako.
rnIbréhima Diamouténé, stagiaire

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