UNIVERSITE DE BAMAKO : Le comité Snesup Fast lève son mot d’ordre de boycott

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Le comité Fast du Syndicat national de l’enseignement supérieur (Snesup) a levé son mot d’ordre de boycott au grand soulagement des étudiants qui ont commencé lundi la 2è session des examens de l’année scolaire 2005-2006.

Les professeurs de la Faculté des sciences technique (Fast), qui avaient lancé un préavis de grève qui devait entrer en vigueur hier, ont finalement levé leur mot d’ordre de grève. Cette décision intervient après que le bureau ait rencontré les autorités de tutelle.

 Jeudi dernier, au cours d’une assemblée générale, les enseignants après avoir été informés sur les points d’accords ont donné mandat au bureau syndical de prendre une décision. Le bureau, après avoir étudié la situation et compte tenu des enjeux, a finalement décidé de lever le mot d’ordre de grève. Sur  8 points soumis aux autorités, trois ont fait l’objet d’accords entre les parties. Les professeurs ont été mis dans leur droit par rapport aux paiements des frais de correction des copies d’examen de la 1re session de l’année 2005-2006. L’assainissement de la cour, le nettoyage des salles de classes et amphis sont aussi des points qui connaissent un début de solution.

Des techniciens sont à pied d’œuvre pour l’ouverture d’une salle Internet. Deux autres doléances ont été acceptées sous forme de promesses. Il s’agit de la réparation et l’amélioration du système de sonorisation des amphis, la sécurisation du personnel enseignant de la Fast sur le lieu de travail.

Les points de désaccord sont : l’application de nouveaux taux des heures supplémentaires décidée par le conseil de l’Université lors de sa séance du 23 mars 2000. La formation des Assistants non titulaires de doctorats et post-universitaire pour les détenteurs de doctorat. Sur la construction de locaux pour les départements d’enseignement et de recherche et pour les enseignants, le décanat a vu son  projet rejeté à l’arbitrage budgétaire sous prétexte que l’année 2007 est une année d’élection.

Selon le secrétaire général du comité Fast, Yaya Koné, le problème ne se situe pas au niveau du nombre de points satisfaits ou non satisfaits mais, au niveau de l’ampleur des problèmes tel que le problème de construction des départements, où une quarantaine de professeurs sont dans une salle de 16m2 sans système de climatisation ni toilette, mais également un taux d’heures supplémentaires qui frôle une situation d’exploitation de l’homme par l’homme.

Hier à notre passage, les examens avaient bien débuté et les étudiants penchaient sur les épreuves de la 2è session dans un climat de sérénité. 

Amadou Sidibé

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