Université: c’est la rentrée à l’ITMA

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Les étudiants de l’institut Africain de Technologie et de management (ITMA) ont repris les cours, ce lundi matin. Pour l’occasion, une cérémonie solennelle présidée par la directrice générale de l’établissement et ancien ministre de l’Enseignement Supérieur, Siby Ginette Bellegarde, a été organisée dans la bibliothèque de l’Institut, à Bacodjicoroni Golf.

Dans la bibliothèque, on retrouve d’un côté les étudiants de la deuxième année et de l’autre les nouveaux venus. En face d’eux, les administrateurs de l’établissement dont la directrice général, le coordinateur Oumar Touré ou encore Mme Cissé Rosa. A ceux-ci, s’ajoutent d’éminents invités venus partager un instant leur expérience avec les plus jeunes. Parmi eux: Mamadou Minkoro Traoré, président de l’APCM; Désiré, DG de CFAO-technologies, Boubacar Kanté, l’un des fondateurs de Afribone, Souleymane Dravé, patron de l’incubateur Createam.

Selon la directrice Siby Ginette Bellegarde, de bons résultats ont été obtenus au cours de l’année écoulée. Sur 57 étudiants, 55 sont passés en classe supérieure, a indiqué l’administratrice avant d’expliquer la méthode ITMA aux nouveaux.  Ici, débute-t-elle, ce sont les cours interactifs. Les étudiants participes au cours en posant des questions pertinentes. «Vous en savez plus que vous ne le pensez», affirme l’enseignante à ses étudiants. Et d’ajouter : «nous allons vous apprendre à vous améliorer dans le domaine que vous avez choisi».

Au dire d’Oumar Ibrahim Touré, le coordinateur de l’institut, chaque parcours est important, il suffit de le valoriser. C’est pourquoi indique-t-il, l’appel a été fait aux personnalités dans la salle de partager, un tant soit peu, leur expérience avec la nouvelle génération. A l’ITMA, ce n’est pas le nombre d’étudiants qui compte. «Nous voulons que dans trois ou quatre ans, que les gens nous appellent pour dire qu’ils sont fiers des étudiants qui sortent de chez nous. Il faut juste que vous vous dites que c’est possible», expose-t-il à ses étudiants.

Prenant la parole, Mamadou Minkoro Traoré, le président de l’Assemblée Permanente des Chambre de Métiers du Mali (APCMM) affirme que le Mali a besoin de la nouvelle génération de jeunes. Selon, l’artisan en chef, le Mali est en chantier et le niveau pour avoir les offres n’est pas encore là. «Quand vous prenez, le secteur de l’automobile et du bâtiment, c’est la mécatronique qui prime. Pourtant, tous ceux qui travaillent dans ces secteurs ne maîtrisent l’ordinateur», affirme traoré. «Pis, ajoute-t-il, quand vous prenez le secteur minier, ce sont les sud-africains. Car, au Mali, il n’y a pas de soudeur professionnel».

Mamadou TOGOLA/Maliweb.net

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