Université de Bamako : Ces saboteurs du service public !

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L’ancienne Faculté de langues, lettres, arts et sciences humaines, depuis deux ans, transformée en une université de lettres et sciences humaines de Bamako(ULSHB) est non seulement peuplée d’étudiants sans niveau et dont les filières de formations ne correspondent pas aux besoins du marché d’emploi au Mali, mais aussi et surtout que l’administration sur place est tout sauf travailleuse ou soucieuse de l’avenir du pays.

 Ici, hormis les retards dans les traitements des bourses, des absences injustifiées des professeurs, d’agents comptables, la pléthore des secrétaires de bureau, les horaires de  travail sont fixés selon les bureaux et départements.

Par exemple, pour faire une demande de son attestation ou certificat, les sortants ou titulaires admis de la faculté sont obligés de se rendre sur place avant midi. Ce qui pourrait être compréhensible si toutefois, les agents se rendaient tôt au travail. Mais en vérité, ils arrivent au-delà de 9 heures et descendent à midi exactement.  Pis, ils ne rentrent cependant pas à la maison. Ces pseudos travailleurs restent cloîtrés dans les bureaux en se livrant à la manipulation amusante des ordinateurs en même temps qu’à l’activation excessive des climatiseurs, jusqu’au petit soir. Tant pis si vous êtes à la queue du rang car on vous dira ceci : « revenez demain avant midi si vous voulez ! ». C’est sûr que le Mali d’abord n’est encore pas passé par là non?

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