Le jeudi dernier une grande partie de l’avenir socio- économique de Ségou était discutée dans la salle de conférence de la Direction Régionale de Santé. En effet, un Atelier de Définition des Compétences et de Validation des Grilles et Programmes de Formation de l’Université de Ségou a groupé autour du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique des personnalités politiques et administratives. Etaient aussi présents l’Ambassadeur des Pays- Bas au Mali et le Responsable des projets éducation du bureau de la Banque Mondiale au Mali.
Le Chef de cabinet du gouverneur a au nom de ce dernier souhaité la bienvenue à la délégation. Il s’est réjouit du choix porté sur Ségou pour abriter la 2ème cité universitaire de notre pays. Après avoir fait un bref rappel historique de Ségou, il a évoqué les potentialités de la région qui compte 7 cercles administratifs, 118 communes avec une population estimée à 2.100.000habitants. L’ambassadeur des Pays- Bas, Son Excellence Maarten Brouwer a évoqué dans son intervention le soutien de son pays au système éducatif de notre pays. Ce soutien a été longtemps focalisé sur le PRODEC à travers le PISE I, II et maintenant III. Sur la demande du gouvernement du Mali, les Pays Bas interviennent de plus en plus dans le secteur de l’enseignement supérieur. Quant au Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a remercié le tout nouvel ambassadeur des Pays – Bas au Mali, et la Banque Mondiale. Pour Madame le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique « L’université de Ségou est un espoir pour l’ensemble du peuple malien. En effet, elle constituera la vitrine de la réforme du système de l’enseignement supérieur malien. Le défi à relever est immense, mais nous n’avons qu’une seule alternative : réussir. Le monde entier nous regarde. Notre confiance au succès de l’entreprise est fondée sur l’engagement et la détermination des autorités et des populations de Ségou. La légendaire Cité des balanzans, ne vacillera point et est debout pour construire son université. »
Cet atelier entre dans le cadre du programme de reforme du système national d’enseignement supérieur que le gouvernement du Mali a initié autour de trois axes prioritaires : un enseignement de qualité et des formations qualifiantes qui facilitent l’insertion sur le marché du travail, une diversification de l’offre par la création de pôles universitaires régionaux et une gouvernance du système qui favorise l’excellence et l’efficacité. En effet l’université de Ségou sera dédiée au développement de compétences et à la recherche de solutions aux problèmes en relation avec la maîtrise de l’eau et l’autosuffisance alimentaire. C’est pourquoi les trois premières filières d’études qui seront lancées à l’ouverture de l’université sont : Aménagement hydro agricoles ; Agroéconomie ; et Production et Santé animale. L’objectif de cet atelier du 12 au 15 octobre était la définition des compétences de ces filières. Il s’agissait de définir le processus d’adéquation des curricula au besoin du marché de l’emploi ; les innovations pédagogiques, approche ABC (apprentissage basé sur les compétences) ; les innovations au sein de l’université, les approches pédagogique, le rôle régional de l’université, la mobilité des étudiants. En outre l’atelier a procédé à l’évaluation des grilles des programmes proposés et le développement des différentes unités d’enseignement. Les questions liées au recrutement et la gestion du corps professoral ont été évoquées. Après cet atelier l’on est droit d’espérer sur l’ouverture très prochaine de l’université de la cité des balanzans.
Bandiougou DANTE
Promotion : Niampégué Coulibaly Proviseur
Après plusieurs années de dignes et loyaux services au compte de l’enseignement, Niampégué Coulibaly vient d’être nommé proviseur du tout nouveau lycée de Tominian. Ce professeur d’Histoire et de Géographie a fait d’abord l’école fondamentale de N’Pèsoba entre 1961 et 1970, puis le lycée Askia Mohamed entre 1970 et 1974. Niampégué décroche le diplôme de l’ENSUP en 1978. Recruté à la fonction publique, il est affecté au lycée de Sévaré de juin 1978 à décembre 1979 comme professeur d’Histoire et de Géographie. En décembre 1979, il est muté au lycée régional de Ségou pour enseigner les mêmes disciplines. Le 13 janvier 1986, une note de service de son proviseur Tezzangha Sanoga le nomma censeur adjoint en remplacement d’Eugène Dackouo nommé censeur. Depuis cette date Niampégué est resté au service de l’actuel lycée Cabral comme censeur adjoint jusqu’à la signature de l’arrêté n° 3982 / MEALN – SG Du 4 octobre 2011 le nomment Proviseur du tout nouveau lycée de Tominian. Ce professeur d’Histoire et de Géographie a largement contribué à la formation de nombre de cadre travaillant dans les hautes sphères de l’administration publique et privée. Son expérience et sa grande connaissance des réalités du milieu scolaire devront l’aider à faire de ce nouveau lycée une référence dans la région et dans le pays tout en entier. L’un des premiers cadres sinon le premier cadre du lycée Cabral à pouvoir s’approprier les Nouvelles technologies de l’information et de la communication, Niampégué n’aura sans doute pas assez de difficultés à mettre en place une administration moderne, souple et efficace. Nous nous associons à l’ensemble du corps professoral du lycée Cabral, aux différents cadres formés par le professeur pour lui souhaiter plein succès dans sa nouvelle fonction.
Bandiougou DANTE
