Université de Bamako : Vive les classes !  Les bourses et les trousseaux toujours attendus

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Les facultés qui ont pris du retard, au cours de cette année académique 2010-2011,  travaillent normalement. Malgré la seconde crise qui avait rebondit au sein de l’AEEM, juste au début de la reprise des cours, le calme est revenu. Mais la précarité des conditions paralyse nombre d’étudiants, car dans nombre de ces facultés, ni la bourse ni les trousseaux ne sont encore octroyés.

Etudier dans nos grandes villes demande des déplacements et de l’argent. Le silence qui vient d’être brisé par nos plus hautes autorités et toutes les bonnes volontés ne portera ses fruits succulents que dans le suivi de toute l’année académique universitaire 2010- 2011. A cet effet, l’inscription est déjà en cours pour les anciens étudiants dans nombre des facultés concernées et les cartes bancaires  ont été remises aux anciens étudiants sujets à cet effet. Toutefois, les étudiants attendent leurs trousseaux et bourses. Heureusement ceux de l’ENI ont déjà perçu leurs trousseaux contrairement à ceux de la FLASH , de l’ENSUP, de la FSEG et de la FMPOS.  Ce qui pose un vrai problème car leurs déplacements sont en partie liés à ces subventions de l’Etat. Paradoxalement les nouveaux bacheliers de 2010 sont encore dans l’attente. Malheureusement leurs trousseaux sont encore enfermés dans les guichets des économes, pis encore, ils n’ont pas reçu de cartes bancaires. Beaucoup d’entre eux n’ont pas les moyens pour assurer leurs déplacements, ce qui les oblige souvent à parcourir le trajet à pied. Seule l’ENSUP pourrait ouvrir la procédure de paiement des trousseaux à ses étudiants la semaine prochaine.

Concernant la guerre de gangs au sein de l’AEEM, le calme est revenu, car comme nous l’avions dit dans notre précédente parution, les étudiants ont le souci de rattraper le temps perdu par une crise qui n’a  cessé de flétrir l’image de notre université.

Pour favoriser leurs conditions, les étudiants réclament leurs bourses et trousseaux, car il est vrai que les cartes bancaires que détiennent nombre d’entre eux enregistrent la totalité de leurs bourses et trousseaux. Attention, nos étudiants doivent prendre ces cartes au sérieux. Les prescriptions qu’ils reçoivent à la faculté doivent leur assurer plus de sécurité, car la corruption est partout dans notre pays.
Ibréhima DIAMOUTENE

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