Si l’année universitaire 2009-2010 a été longue et difficile, il n’en est pas encore moins pour les pensionnaires de la Faculté des Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines cette année. Les inscriptions devraient en principe prendre terme hier mardi.
Les étudiants se dirigent une nouvelle fois vers un examen à session unique cette année. Selon la lettre circulaire du décanat datant du 23 mai 2011, le projet de calendrier adopté en début d’année prévoit les examens de fin d’année en session unique entre le 29 octobre et le 19 novembre 2011. Cette décision ne rime point avec l’avis des apprenants qui pensent que les « autorités de la fac veulent coûte que coûte les pousser vers le renvoi ».
« Tous les étudiants sont d’avis opposé à la tenue de la session unique comme l’année dernière », déclare un intervenant. « Nous disons non à la session unique ! », s’insurge un autre. Si les inscriptions débutées le 15 avril prirent officieusement fin hier mardi 31 mai, il faut reconnaître que beaucoup d’étudiants n’ont pas pu s’inscrire malgré l’instauration des tickets pour la facilitation de la procédure. Ceux qui se réveillaient dans les environs de 3 heures du matin ont généralement été en retard par rapport à d’autres qui veillaient sur les lieux, en bravant les insécurités, pour remplir les formalités d’inscription. « Rien ne bouge normalement ici. Les agents ne donnent que 150 à 200 tickets par jour et la majorité des étudiants n’ont pas été inscrits dû au système des tickets. Je me demande quand est-ce que les autres pourront s’inscrire », s’alarme un étudiant. Il faut rappeler que les discordes intervenues entre le collectif des comités AEEM ont implanté Diakaridja Diallo comme secrétaire général en lieu et place d’Ali Cissé. Certains étudiants avaient été interdits de s’inscrire pour avoir « manqué de respect aux agents du service de la scolarité et déchiré les tickets d’inscription ». Finalement à l’exception de l’ancien secrétaire général Ali Cissé, ils ont été rétablis dans leur droit. Et certains s’inquiètent du devenir de leur « ancien chef ». « Quel sort pour Ali Cissé ? », se demande l’un d’entre eux. Les Flashards sont aujourd’hui bouleversés par tous ces évènements, déclare un autre avant de conclure : « La FLAHS, tout comme les autres facultés, n’a plus de secrétaire général car ceux qui ont été élus ont tous été poussés à la sortie sans élections ». Qu’à cela ne tienne, de nouveaux maitres semblent s’emparer des lieux. En ce qui concerne la FLASH, c’est bel et bien le surnommé Jack Bauer qui veille au grain. Rappelons que les élections au poste de secrétaire général- du moins les formalités- pour officialiser le statut de ce dernier sont prévus ce mercredi.
YAYA GUINDO