Voila que la rentrée 2012-2013 pointe à l’horizon après deux décennies de crise pour notre système scolaire, une chance pour les autorités actuelles, une chance pour la nouvelle génération d’élèves et étudiants.
Une chance pour les parents d’élèves, chance à saisir pour tout le monde pour qu’on se dise voila sans nous l’école n’allait pas se porter si bien. L’espoir est permis après vingt à vingt deux ans de démocratie. La faute n’incombe à personne si l’école se portait si mal. L’avènement de la démocratie à permis à toute les couches de la société de pouvoir revendiquer leurs droits. Il se trouve que l’école avait pris une part dans ce combat (élèves et étudiants, corps enseignants) ; acteurs très présents à tous les combats pour la démocratie.
La rentrée de L’AEEM dans le CTSP est une preuve, donc le virus politique a franchi la porte de l’école pour gangréner tout notre système scolaire sans qu’on ait les moyens de s’en débarrasser. Maintenant que nous avons tous compris d’après un vieux adage de chez nous ‘’la plus belle femme ne peut offrir que ce qu’elle a’’, notre pays n’est pas pauvre mais attend de ses cadres de toute dimension pétrie de confiance et de compétence à mettre en valeur nos innombrables ressources (agricoles, minières, industrielles) pour satisfaire les revendications.
Pour atteindre ces objectifs tout le monde doit consentir des efforts et des sacrifices pour que notre école donne des cadres et des intellectuels (Etat et privés) capables de chercher et de trouver des solutions à nos problèmes et personne ne le fera à la place des maliens.
Certes, l’UNESCO, l’UNICEF et le PNUD restent des partenaires sûrs de l’école malienne, mais ils ne peuvent pas décider et agir à notre place. J’en appelle à la vigilance de nos plus hautes autorités que sans une école performante pour tous, notre pays n’aura pas de place de choix dans l’intégration africaine et internationale. Cela est attesté par le résultat du baccalauréat 2011-2012 avec un taux uniformisé qui est à craindre. Une philosophie nous pousse à croire que les élèves et étudiants sont conscients du danger de mal formation qui les guette. Corps enseignant, élèves et étudiants doivent à bras le corps relever le défis en minimisant les grèves et les sorties intempestives afin de doter le Mali d’une école paisible et conséquente.
Seul le dialogue et la concertation restent les instruments pour aplanir les souffrances de l’école malienne.
Vive l’école Malienne pour l’intégration et la mondialisation.
Contribution Modibo Diakité
pour trouver des étudiants compétant,il faut d’abord lutté contre la corruption à l’école(à commencer par les directeurs,les enseignent ainsi Les élèves étudiants eux-mêmes),
la violence entre étudiants.Mettre les étudiants dans les meilleurs conditions(l’aménagement des bibliothèque,le mise en disposition des outils informatiques et tout autre infrastructure d’étudude…)Limité les fonctions de l’AEM.
Une fois de plus, il revient au ministre Adama OUANE de s’investir et corriger les maux qui minent encore le ministère de l’éducation et de l’alphabétisation: maux en rapport avec les nominations politiques et parentales des deux décennies passées. Il s’agit des DCAP et des DG-IFM parmi lesquels on dénombre des incompétents et ceux qui ont fait leurs preuves sont sous employés dans les bureaux du ministère. Aussi que le ministre retienne que le faible pourcentage aux différents examens n’incombe pas seulement aux élèves, mais surtout aux enseignants qui ne sont pas tous à la hauteur ou ne font pas correctement le travail. Afin de corriger les maux de l’école malienne, il est nécessaire de:
– Supprimer l’Association des Élèves et Étudiants du Mali (AEEM) pour raisons d’État ;
– Sécuriser les écoles, les internats ;
– Extirper des rangs et sanctionner tous les détenteurs de faux diplômes et les complices ;
– Former et planifier les sorties des étudiants finalistes et méritants en fonction des nombreuses créations de lycées, des instituts de formation des maîtres, des écoles fondamentales, des centres de formations professionnelles, des écoles de santé ;
– Nommer aux postes de responsabilités ceux qui ont les compétences requises et éviter les nominations politiques, le favoritisme et le népotisme ;
– Favoriser et encourager les études post universitaires afin de pallier le déficit de professeurs au niveau de l’université ;
– Créer un seul ministère : Le Ministère de l’Éducation Nationale et les Directions Nationales en fonctions des ordres et des types d’enseignement et des services techniques avec les divisions et les sections appropriées. Il s’agit de :
– La Direction Nationale de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (DNESRS) ;
– La Direction Nationale de l’Enseignement Secondaire Général (DNESG) ;
– La Direction Nationale de l’Enseignement Fondamental (DNEF) ;
– La Direction Nationale de l’Enseignement Normal et du Préscolaire (DNENP) ;
– La Direction Nationale de l’Enseignement Technique et Professionnel (DNETP) ;
– La Direction Nationale de la Pédagogie et du Manuel Scolaire (DNPMS) ;
– Remplacer l’appellation Centre d’Animation Pédagogique (CAP) par Inspection de l’Enseignement Fondamental (IEF) et donner plein pouvoir aux Inspecteurs ;
– Garder les Académies d’Enseignement sous leurs structures actuelles et leur permettre la gestion de tous les examens scolaires à leur niveau et de concert avec la direction concernée ;
– Restaurer l’examen du Certificat d’Études Primaires en fin sixième année du fondamental ;
– Identifier les détenteurs de diplômes supérieurs devant enseigner à l’université et autres écoles supérieurs et les y envoyer afin de pallier le manque de professeurs.
– Arrêter le recrutement des retraités d’un certain âge comme professeurs contractuels à l’université, mieux à l’ENSup, à l’ENA…
– Favoriser la poursuite des études post universitaires par les jeunes.
– Permettre la mutation des enseignants d’une région à une autre, d’une académie à une autre ;
– Identifier les cadres et les personnes ressources compétents pour mener à bon port les missions de l’école malienne ;
– Mener une enquête pointue sur toutes les écoles privées, les promoteurs de ces écoles ;
– Faire le point sur l’état d’exécution des recommandations du Forum sur l’Éducation.
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