UCAO-UUBA : La formation payante

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L’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest-Unité universitaire de Bamako (Ucao-UUBa) offre plusieurs formations en licence, master et doctorat dans des domaines comme les sciences de l’éducation, les sciences juridiques, le journalisme-communication, la philosophie, l’économie, la gestion, etc.

 

De 2007 à 2023, l’Ucao-UUBa a accueilli 5886 étudiants : 2468 filles et 3418 garçons, selon la directrice académique et pédagogique Sœur Thérèse Samaké. Grâce à la qualité de la formation, le nombre d’étudiants augmente chaque année. Et nombreux sont les sortants de cette université qui n’ont pas eu de problème sur le marché de l’emploi. Les prestigieux diplômes qu’ils y ont décrochés leur ont ouvert les portes les plus improbables.

L’Abbé Alexis Dembélé, doyen de l’Unité de formation et de recherche (UFR) en journalisme-communication a expliqué qu’un groupe WhatsApp, “entre amis” regroupe les alumni en journalisme et communication.

Selon le doyen Dembélé, en plus, chaque année le 26 décembre, les anciens étudiants se retrouvent à l’Ucao. Pour lui, c’est l’occasion pour les uns et les autres de se retrouver, d’informer sur leur situation et de nouer des relations pour d’autres.

“Ces deux dernières années, cette rencontre annuelle n’a pas pu se tenir à cause de la Covid-19. Nous projetons de créer carrément une association pour les étudiants sortants”, explique Dr. Alexis Dembélé qui précise les dispositions prises pour le suivi des étudiants sur le marché de l’emploi et dans le cadre de leur carrière professionnelle.

Moussa Sidibé, diplômé de l’Ucao, est passé par un quotidien privé. En 2016, il intègre la fonction publique en qualité de journaliste-réalisateur. Après un temps à la direction générale du Contentieux de l’Etat, Moussa est aujourd’hui en service au secrétariat général du gouvernement.

Khalifa Diakité, produit de Ucao, a travaillé pour l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap) avant d’intégrer l’équipe de communication de la présidence de la République et à l’Autorité indépendante de gestion des élections (Aige).

Me Maxime Poma, avocat au Barreau du Mali, président de la conférence des jeunes avocats de l’espace Uémoa, est un pur produit de l’Ucao. Ayouba Sow est enseignant-chercheur à l’Université Clermont Auvergne. Dieudonné Diama, autre produit, a travaillé à la direction nationale de population et à l’Amap.

Certains exercent dans les rédactions de journaux, radios et télévisions de la place. D’autres ont même créé leurs propres entreprises de presse. D’autres sont dans le système des Nations unies et des Organisations non gouvernementales à l’image de Salimata Coulibaly.

Deux membres de l’actuel gouvernement de Transition, les ministres de la Justice et des Droits de l’Homme, garde des Sceaux Mamoudou Kassogué et celui Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, Dr. Mahamadou Koné, sont issus de cette université.

Hadijatou Fily Sissoko

 

 

 

UCAO-UBBA

Rentrée solennelle 2023-2024

 

Le vendredi 3 novembre 2023 a eu lieu la traditionnelle rentrée de l’Université catholique de l’Afrique de l’ouest-Unité universitaire à Bamako. Chaque année, l’université organise cette rentrée solennelle en confiant l’année universitaire au Seigneur.

 

Le thème retenu pour cette rentrée 2023-2024 est : “Sciences et défis des réseaux sociaux à l’université”. Le Père Yvonick Dakoury Zoni est le nouveau directeur d’Ucao-UUBa. Enseignant à l’Ucao d’Abidjan, il a été secrétaire général de 2017 jusqu’à sa nomination à Bamako en septembre dernier.

Pour lui, la rentrée solennelle académique est une tradition universitaire. Elle vise à aider les étudiants à entrer dans l’esprit et la vision du recteur. “En temps qu’université catholique, la leçon inaugurale est toujours précédée d’une célébration eucharistique présidée par le vice-chancelier”.

Justifiant le choix du thème, il dira : “Avec le philosophe Paul Claudel, ce qui nous manque le plus, ce n’est pas tant la justice et l’amour, mais le sens des choses. Je pense que comme le professeur Diallo, que nous sommes plus ou moins prisonniers des réseaux sociaux. Nous sommes dans ce monde numérique et c’était surtout pour aider les étudiants à utiliser de manière raisonnable et intelligente les réseaux sociaux pour ne pas en être des victimes”.

“Tous ceux et celles qui ont le baccalauréat sont des personnes intelligentes par conséquent tout étudiant est intelligent. Il lui suffit simplement de prendre conscience de ses études et d’y mettre du sérieux. Que chaque étudiant et étudiante s’engage véritablement pour son bien-être mais surtout pour le bien de notre pays et au-delà de notre pays, de notre monde”, dit-il.

Ruth Douyon, étudiante en licence 2 journalisme et communication trouve que le thème “intéressant”. “A l’université déjà, le téléphone est en train de ruiner des vies. J’ai compris que l’utilisation des réseaux sociaux a des avantages et des inconvénients”.

Camara Mohamed, autre étudiant, pense que le thème de cette année touche l’actualité. “Si nous avons déjà connaissance des dangers et les bienfaits des réseaux sociaux, cela nous serait très profitable”.

Marie Thérèse Coulibaly

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