Le lundi 20 mai, le comité AEEM de l’Université des Lettres et des Sciences Humaines a ordonné aux étudiants de rentrer à la maison. Motif : le retard de cinq mois accusé dans le paiement des trousseaux et bourses. Et, le secrétaire général a menacé de mettre les étudiants dans la rue ce mercredi si leur dû n’est pas octroyé.
En réalité, le mouvement de protestation prévu ce mercredi dénote un pourrissement de la situation. Un pourrissement qui, disons-le, est voulu par les autorités universitaires. Pour mieux mettre en lumière la grosse part de responsabilité de ces autorités, il faut livrer une première explication. En effet, il est impossible de ne pas dire que le Centre National des Œuvres Universitaires (CNOU) n’est qu’un empire de la non communication, en ce sens qu’à aucun moment il ne s’est donné la peine d’éclairer la lanterne des étudiants sur l’état du traitement des dossiers relatifs à la bourse et aux trousseaux. C’est-à-dire que les étudiants sont dans le flou. Ainsi, comme à chaque fois, le CNOU cherche à gagner du temps à tout prix, multiplie les diversions avec l’AEEM (qui représente les Etudiants) à qui il ne donne que des vraies-fausses informations et qui, inconsciemment, joue un rôle de relayeur de rumeurs en attendant que la situation s’arrange. Voilà ce qui fâche dans l’affaire ! ‘’On ne nous dit pas réellement où se trouve le point de blocage’’, nous a confié un membre de l’Aeem.
Les étudiants ont, certes, l’intention de prendre d’assaut les rues de Bamako ce mercredi. Mais il faut d’ores et déjà se demander si cela accéléra le déblocage de la situation, parce qu’il y a bien lieu de s’interroger sur les raisons du payement des trousseaux et de quelques mois de bourses dans d’autres universités telle que l’Université des Sciences Juridiques et Politiques, et la faculté des Sciences et des Techniques, la Faculté d’Histoire et de géographie ; tandis qu’à l’Université des Lettres et Sciences Humaines, les étudiants disent ‘’ne rien savoir de rien’’ et en sont même arrivés à retirer leur confiance du comité AEEM qui passait le clair de son temps à leur tenir des discours garants d’une disponibilité proche des trousseaux surtout !
BOUBACAR SANGARE
lancee
Ces petits inconscients feraient mieux de se consacrer a leurs etudes que de passer l’annee scolaire a reclamer ceci et cela! Le Mali est l’un des pays les plus pauvres de la planete, et pourtant, il fait plus d’efforts que beaucoup de pays developpes pour aider les eleves et etudiants. Avec la mondialisation, ce seront les cadres des pays limitrophes qui viendront remplir les postes techniques au Mali si le climat scolaire continue sur cette lance!
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