U.L.S.H.B : L’AEEM décrète une grève de 48 heures !

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Les  étudiants  de  l’Université des  Lettres  Sciences Humaines  de  Bamako, ont  décrété  une grève de 48 heures, c’était à l’issue d’une assemblée générale du comité AEEM de la dite faculté, tenue  dans  l’amphithéâtre   Kari  Dembélé  de l’ENSUP,  ce lundi 27 avril 2014 . Le motif de cette grève serait l’ingérence du Département d’Enseignement  de Recherche de la Science de l’éducation (D.E.R)   dans les affaires de l’AEEM.

 

Selon    Sékou  Sidi  Diawara,  connu sous  le nom de ‘’Serpent’’, nouveau  secrétaire  général  de l’AEEM,  leur constat laisse apparaître que le chef de D. E.R  du  département  des  Sciences   de  l’Education  est  entrain  de  s’impliquer  dans  la gestion  de l’AEEM  en  mettant  les  responsables de classe  sur  place .

«  Il n’est  écrit  nulle part  dans  les  textes  de l’administration  que  le chef de D .E.R  devait nommer  les  responsables de classe , les  prérogatives  d’un  chef  de  D. E. R  sont  limitées. La  mise  en  place  des  responsables  de classe  ne relève  pas de la compétence  d’un  chef  de  D .E. R  mais  plutôt,   du comité  AEEM . Nous  avons  été   voir  à  son temps   le  Doyen  et  le  Recteur  pour   qu’ils  disent   au  chef  de  D.E.R  de  ne  pas  s’attribuer les prérogatives   de  l’AEEM » déclare ‘’Serpent’’.  Avant d’ajouter que les actes d’un chef de DER ne doivent pas être un facteur pour aggraver le retard accusé dans l’exécution du programme. « Qu’il  cesse  d’exécuter   nos  droits  les  plus  absolus ,  prescrits  dans  les  textes de  notre  association . Nous  lui  demandons  de  se  limiter  aux  questions  d’ordre  pédagogique .Et laisser à l’AEEM les questions de gestion des étudiants et  d’ordre  syndical » a lancé le SG du comité AEEM de l’ULSHB. D’où leur détermination à exprimer leur indignation. «  C ‘est  pourquoi  nous  avons  rencontré  la  base  pour  décréter   une  grève  de  48 heures  afin  de  montrer  notre  mécontentement   au  chef  de D.E.R,   pour  qu’il  se mette   à  l’ écart  de  la  gestion  de  l’ AEEM » a affirmé Sékou Sidi Diawara.

Le  secrétaire  général  a aussi indiqué à ses  militants  qu’ils  ne  sont  pas là pour  perturber  mais  de  faire  en  sorte  que leurs  camarades  puissent  avoir  une  éducation  digne  de  ce  nom. « Nous  sommes  conscients  de  notre retard  mais  nous  voudrions  montrer  à  l’administration  de ne  pas s’immiscer  dans  la gestion  de l’AEEM , que chaque  acteur  soit  mis  dans  son  droit et  dans  ses devoirs » a conclu le responsable syndical estudiantin .

 Nouhoun Koné

 

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