Suite à la fuite des sujets du Diplôme d’Etude Fondamentale (Def) et du Baccalauréat, le ministre de l’éducation nationale, Mme Togola Jacqueline Marie Nana était interpellé hier mardi 24 juin 2014 dans la salle Modibo Keïta de l’Assemblée nationale par l’honorable Bréhima Béridogo. L’opération de renouvellement opérée a-t-elle été menée avec discernement et le réel souci de compétence et d’efficacité qui aurait dû y présider ? Si oui, qu’est ce qui explique cette fuite massive ? Les diplômes délivrés dans ces conditions sont-ils crédibles ? Comment compte Mme le ministre gérer ce problème et assainir de manière générale son département ? Voila autant de question posée par l’honorable Bréhima Béridogo auxquels Mme le ministre, sans détours a apporté des éclaircissements. Aux dires du ministre, les fraudes constatées ne doivent pas occulter les travaux abattus par le département.
Dans le cadre de la session d’avril 2014, une séance plénière s’est tenu le mardi 24 juin dont l’un des points inscrit à l’ordre du jour était des questions orales adressées à Mme le ministre de l’éducation nationale Mme Togola Jacqueline Marie Nana par le député élu à Kadiolo, l’honorable Bréhima Béridogo du groupe Vigilance républicaine démocratique (Vrd). Les travaux étaient présidés par le premier vice-président de l’hémicycle, l’Honorable Mamadou Tounkara. Selon l’honorable Béridogo, les examens du Def et du Bac ont été émaillés par des fraudes massives. C’est un devoir de l’Assemblée nationale de demander des explications. Interpeller un ministre ne veut pas dire vilipender mais lui poser des questions et lui faire des propositions pour construire, pour améliorer une gestion, a-t-il dit. Pour le député du Parena, le peuple attend le changement à tous les niveaux. A ses dires, cette année, des élèves ont traités des sujets à 20 heures quand d’autres les avaient traités au moins six heures plutôt. Des centres ont accusés des retards de plus d’une demi journée, des candidats ont composé à la lueur des bougies, des lampes à pile communément appelées torches et des écrans de téléphone, les sujets ont circulé des académies aux centres d’examens sans enveloppes et étaient à la porté des tout le monde. Madame où est la sincérité des examens dans ces conditions ? s’est-il interrogé. Avant de signaler qu’en 1969, il y’a eu fuite des sujets du Def à Bamako et les épreuves ont été reprises. Mme le ministre, il serait plus sage de faire la même chose en 2014 : reprendre les examens du Def et du bac à Bamako, a-t-il dit. En outre, l’honorable Béridogo a dénoncé les mutations arbitraires à caractère partisan et leur inopportunité à 2 mois des examens, la tortue morale des cadres de l’éducation nationale et a souhaité la sécurisation des cadres, la dépolitisation du ministère. L’honorable à proposer au ministre de privilégier la discrétion professionnelle, la compétence, la performance dans l’atteinte des résultats attendus en matière de promotion de cadre. Sans langue de bois et sans détours, Mme le ministre de l’éducation nationale, Mme Togola Jacqueline Marie Nana a apporté des réponses palpables. Selon elle, les fraudes constatées ne doivent pas occultées les travaux abattus par son département. A l’en croire, le département a atteint l’un des objectifs à savoir le retour des enfants à l’école. Avant de préciser que l’année est normale. « Ces nominations effectués entre dans le cadre du fonctionnement du service public. Ces renouvellements n’ont pas été faits sur des bases partisanes mais par soucis de discernement et d’efficacité…. Une décision est en cours pour la réaffectation de certains de ces cadres. Nous voulons mettre fin à la corruption dans nos départements. J’ai une longue liste d’élèves qui étaient déjà admis au Def et au Bac. Les auteurs sont arrêtés et sont entre les mains de la police», a-t-elle dit. A l’en croire, les investigations continuent mais à ce jours 7 millions de FCFA ont été récupérés à travers ces faits frauduleux. Mme le ministre a signalé qu’un réseau qui confectionnait des faux diplômes fut démantelé et est à la disposition de la police car il y va dans l’intérêt des enfants. « Je suis le fruit de l’école malienne. C’est pourquoi quand je suis venue j’ai pris les taureaux par les cornes. Nous avons abattus en trois jours le travail de 30 inspecteurs. Ce qui s’est passé dans les académies [circulation des sujets des académies aux centres d’examens sans enveloppes] n’était pas des fraudes mais c’était pour aller vite…. L’enseignant malien avait de la côte pour son savoir faire. Il faut cette rigueur et ce sérieux pour revenir vers cela. Les dispositions sont entrain d’être prises pour fermer les écoles qui ne répondent pas aux normes. Les intégrations des enseignants des écoles communautaires sont en cours. L’école c’est l’ensemble du Mali et c’est ensemble que nous pourront trouver une solution à l’école malienne », a-t-elle dit. Enfin, elle a demandé aux députés de faire tout pour que cesse la corruption dans les écoles.
Aguibou Sogodogo
Félicitations Mme Le Ministre!
Vous avez osé là où beaucoup hésitaient, et il faut continuer sur cette voie de la réhabilitation morale de notre école, en frappant fort les brébis galeuses. SANS PITIE!!!
Envoyer des messages forts aux parents d’élèves également car, l’école commence par la famille qui est la première Institution. Dites cela, faites dire cela aux CGS, APE, AME, avec des slogans placardés partout.
Organiser des camps de sensibilisation et d’information sur le renouveau moral de l’école, dans les CDPE, les Ecoles fondamentales, les eécoles secondaire, normale, technique et professionnelle, en invitant tous les acteurs de l’école pour leur dire que “LA RECREATION EST TERMINEE ET AIDONS NOS ENFANTS A DEVENIR MEILLEURS”.
Si l’école est assainie à la base, nous verrons l’émergence d’un nouveau type de maliens et ce sont pour ces nouveaux maliens qu’il va falloir se battre. Et nous sommes de ceux qui sont pénétrés de la ferme conviction que c’est l’école qui peut nous sauver
s’il est vrai que des élèves étaient déjà pré admis les parents de ces élèves également doivent être interpellés et poursuivis au même titre que les personnes déjà arrêtés.
il n’y a pas de corrompus sans corrupteurs et il est temps de donner l’exemple afin de dissuader ce qui en projette.
le pauvre qui n’a pas de quoi survenir au quotidien de sa famille n’est pas en mesure de payer 100 000 francs à fortiori 350 000 francs pour inscrire son enfant sur une liste préétablie donc il faut aller jusqu’au bout.
le mal est profond.
que Dieu sauve le Mali
Dieu peut nous sauver mais il ne va pas non plus faire le boulot à notre place,pour avoir vécu un certain temps en France je trouve qu’il n’y a pas de différence entre le niveau de vie de beaucoup de maliens et celui des français bien au contraire j’ai l’impression que les maliens vivent mieux pour beaucoup que les français, quand on prend le salaire moyen officiel français qui a peu près 2000 euros il est au moins on 20 fois plus élevé que le salaire moyen malien , explique moi donc comment à Bko on peut vendre un terrain à usage d’habitation à 10; 20 voir 30 millions de CFA alors que l’espace ne manque pas un pays qu’en même de 1,2 million de km² , si tu es à Bko vois-tu des maisons en tôle ? Il n’y a pas de miracle si les terrains à 10 millions s’arrachent comme des petits pains c’est que les maliens sortent bien l’argent quelque part et avec le salaire réel et le niveau de vie même après 30 ans vous ne pourrez pas économiser 1 million, ces magouilles paient tout le luxe qu’on voit.
Au Mali le sol coûte plus cher que le sous sol , les voitures comme les BMW X6,range rover, land cruiser V8 on en voit a chaque coin de rue , tous ça c’est des véhicules qui valent neuf 60 million CFA et même d’occasion ça vaut largement plus de 20 millions , tu connais beaucoup de boulots au Mali où on peut gagner tellement d’argent au point de mettre une trentaine de million dans une voiture qui va rouler juste quelques mois car impossible à réparer en cas de panne. En occident ceux qui roulent dans ce types de caisses travaillent au moins 15h par jour alors qu’au Mali ces gens passent leur soirées a boire et ne se lèvent qu’à 10h. Si les gens ne volaient pas au Mali , a part un véhicule de service aucun fonctionnaire ne peut acheter une voiture et même qui on lui offre une voiture il va refuser.Un 4×4 ou une grosse berline engloutit au moins 300.000 cfa par mois en carburant et entretien, combien de fonctionnaires touches cette somme alors qu’ils des milliers à avoir des voitures.
Il faut desormais faire choisir les sujets du DEF et BAC par une structure complètement independante et etrangère au Mali et faire appel “aux observateurs etrangers” pour superviser le deroulement des exmens exactement comme pendant les élections presidentielles.
Il doit en être de même pour tous les concours d´entrée comme dans fonction publique, le Prytanée militaire, la magistrature etc.
Ce serait la seule facon pour lutter contre la fraude et permettre aux vrais meritants de reussir ou d´acceder aux postes à pourvoir. Le changement de mentalité chez le malien etant encore “une musique du future” et vu les cancres de dirigeants qu´on a aujourd´hui au Mali en commencant par IBK et son Mara le Mali va patauger encore longtemps dans sa merdre.
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