Tenue des examens de fin d’année : Les écoles de Kati aptes à composer

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L’organisation des examens de fin d’année peine à se concrétiser à cause du bras de fer entre le Gouvernement et les syndicats signataires du 15 octobre 2016 sur la non application de l’article 39  de loi portant statut particulier des enseignants. L’inquiétude plane à tous les niveaux, surtout du côté des parents d’élèves et des élèves. Pour soulager la souffrance de ceux-ci les établissements privés de Kati ont décidé d’accompagner l’État pour la tenue de ces examens aux différentes dates indiquées et pour sauver l’année scolaire qui va de l’intérêt de tout le monde. Pour en savoir davantage nous  avons approché M. Sékou Kalifa Diarra, promoteur du groupe scolaire ‘’Kalifa Diarra’’ et du complexe scolaire ‘’Victor Hugo’’ de Kati Malibougou.                               

Ce n’est qu’un secret de polichinelle, les examens de fin d’année au Mali sont dans l’œil de cyclone. Malgré moult négociations entre le Gouvernement de la transition et la synergie des enseignants signataires du 15 octobre 2016, les lignes peinent à bouger. Le goulot d’étranglement a été la décision du Gouvernement d’accorder l’alignement de toutes les grilles salariales à la plus grande centrale des travailleurs du pays, l’UNTM. Une décision considérée par les syndicats des enseignants comme l’abrogation avant la lettre de leur fameux article 39. Malgré les assurances données par le Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga devant le CNT, les ‘’bouf craies’’ ne veulent rien comprendre, d’où le mot d’ordre de boycott général décrété par eux.

Dans cette situation, les parents d’élèves ne savent plus à quel saint se vouer et les élèves qui ont fait le sacrifice d’une année pleine n’ont plus que leurs yeux pour pleurer.

Si dans la capitale et les autres localités du pays, les acteurs de l’Education se réduisent en simples spectateurs, au niveau du cercle de Kati, les choses bougent et les administrateurs scolaires, surtout des établissements privés sont décidés à sauver l’année et soulager la souffrance des parents d’élèves et des élèves. Cela grâce à l’engagement de l’association des écoles privées de Kati.

Toutes les dispositions sont prises, les échanges ont commencé avec les surveillants et les présidents de centres, nous a informé M. Sékou Kalifa Diarra, promoteur du groupe scolaire ‘’Kalifa Diarra’’ et du complexe scolaire ‘’Victor Hugo’’ de Kati Malibougou.                                                       « La population sait que son salut est dans l’organisation de ces examens, raison pour laquelle tous les organes de la société civile sont dans une dynamique de mobilisation. Que ça soit l’organisation des parents d’élèves que ça soit l’association des élèves et étudiants du Mali que ça soit l’association des écoles privées, nous nous sommes donnés la main pour mieux organiser ces examens » a fait savoir le promoteur Diarra.

Il a ensuite signalé qu’ils sont dans la même dynamique que le syndicat des écoles privées, c’est-à-dire, précise-t-il, celle de l’organisation des examens crédibles de fin d’année.

À ses dires, les listes ont été déposées dans les différents Centres d’Animation Pédagogiques (CAP)  par rapport à la surveillance de ces examens. Et d’informer que les écoles privées ont enregistré les enseignants non fonctionnaires de leur établissement et déposé ces listes.

Pour donner plus de précisions sur l’organisation de ces examens au niveau de Kati, M. Diarra dira que si ce sont les écoles privées qui ont fait les différentes listes des surveillants des examens  avant de les centraliser, les présidents de centre ont été choisis, par contre par les organes respectifs de l’éducation.

Visiblement confiant, le promoteur Sekou Kalifa Diarra dira, que de  nos jours l’espoir est là et les examens se tiendront suivant les différentes dates prévues. D’ailleurs, pour ce lundi matin, toutes les dispositions sont prises pour faire débuter l’examen du Brevet de Technicien (BT 1 et 2). Kati montre encore une fois la voie à suivre à Bamako.

                                                                       Par Maïmouna Sidibé

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