Télé réalité :L’impact des feuilletons sur la vie de la jeunesse

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Faisant désormais partie de notre quotidien, les feuilletons contribuent beaucoup aux mutations sociales que connaît notre pays, à l’instar d’autres. Si cette téléréalité a des aspects positifs, il est regrettable de constater que la majorité de la  jeunesse malienne ne tire profit que des aspects négatifs. 

 

Les feuilletons que présentent notre la télévision nationale, reflètent l’idéologie et la culture des nations qui les tournent. Leurs mises en scène incitent ceux qui en font un mauvais usage à prendre comme modèle l’acteur ou l’actrice sans  pour autant que ces comportements et ces idéologies ne correspondent à nos réalités socioculturelles. Ce qui entraîne chez nos femmes des comportements qui foulent au pied les règles qui régissent la société en général et  vie du  foyer en particulier. Elles sont, pour la plupart, tentées  souvent d’imiter le vécu dans les feuilletons tels les insultes, les gifles dont font objet certains hommes dans leur rôle. Conséquence : la pagaille dans le  foyer pouvant conduire au divorce. Aussi, les jeunes filles sous prétexte de modernisme adoptent le comportement vestimentaire des actrices des feuilletons dont l’habillement ne rime pas avec nos valeurs sociétales. Pis, peu de parents interdisent à leurs enfants de regarder ces feuilletons avec à la clé des images de couples en plein ébat sexuel et/ou des combats violents. Toutes choses qui peuvent entrainer la tentation chez les rejetons.           

                                                                                                                   

En outre, l’on remarque aussi que le phénomène des mères célibataires s’amplifie avec la variété de feuilleton qui s’affiche tous les jours sur notre petit écran. Il est donc  grand temps pour nos autorités chargées de la gestion de ces chaînes de télévision  de mener  la réflexion afin d’adopter des mesures d’interdiction de  la diffusion de certains feuilletons contraire à nos valeurs sociétales.                                                                                                              

    
rnAïné Traoré, stagiaire

 

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