TechnoLAB-ISTA : l’effectif est passé de 656 en 1998 à 2000 étudiants cette année

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La salle de 1000 places du Centre international de conférence de Bamako (CICB) a refusé le monde, le samedi 21 mai 2016, pour la cérémonie de remise de diplôme de l’Institut supérieur de technologies appliquées (TechnoLAB-ISTA). Les récipiendaires de cette 15ème promotion était au nombre de 180. L’évènement était placée sous le haut patronage de l’ancien Premier ministre, Ousmane Issoufi Maiga. 

Ils étaient 180 récipiendaires provenant de diverses filières socioprofessionnelles à recevoir leur sésame. Notamment du secteur privé et de l’administration publique, ayant choisi l’établissement, en vue de leur perfectionnement et du renforcement de leurs capacités dans un environnement socio-économique désormais ouvert, compétitif et rigoureux où seule s’impose de plus en plus la culture de l’excellence comme critère d’appréciation.

Rappelons qu’après plus d’une décennie de libéralisation, l’enseignement supérieur privé a finalement fait du chemin, grâce à la clairvoyance des autorités en charge des politiques éducatives, en jouant un rôle complémentaire aux structures publiques et qui œuvrent pour l’émergence d’une formation de qualité. Cette dynamique d’ouverture donne au consommateur une opportunité de choix multiples et de diversification appréciable face désormais à une mondialisation impitoyable qui impose ses exigences.

Il faut savoir que l’institut a commencé avec un effectif de 656 étudiants en 1998 (date de création de l’école). Un effectif qui a progressivement évolué, près de 10 ans après, pour atteindre en 2015/2016 un total de plus de 2000 étudiants répartis à Bamako et dans d’autres villes du pays : Kayes, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Koutiala et Fana (où un centre secondaire y est en expérimentation à la demande des institutions financières et organismes de développement basés dans cette localité). Ces différents centres annexes à travers le pays donnent ainsi des chances aux concitoyens éloignés.

Prenant la parole, Monsieur Ousmane Issoufou Maiga dira qu’une formation de haute qualité exige rigueur, assiduité, sérieux et engagement sans relâche, des moments, voire des années de sacrifice, de surpassement de soi, de gestion rationnelle du temps partagé entre les responsabilités professionnelles, sociales et estudiantines. Et d’ajouter que tous ces programmes de formation se réalisent grâce aux multiples partenariats, aux perspectives des TICs et à travers la mobilité du corps Professoral afin de satisfaire les exigences de qualité requises et demandées ça et là.

« Nous sommes fiers d’annoncer que beaucoup de nos diplômés sont demandés et recrutés par les entreprises et les différents organismes avant même la fin de leur cursus académique », a déclaré le Directeur général de TechnoLAB-ISTA. Tout en précisant que la quasi-totalité des diplômes post-bac de l’établissement sont reconnus par l’Etat malien. Sans compter les actions menées et stratégies en vue pour entrer dans la mouvance d’accréditation du CAMES

Il continuera en rappelant que leurs diplômés occupent les meilleurs rangs (en termes de classement) dans les concours de recrutement dans la fonction publique malienne. Tout en étant toujours selon lui les plus nombreux dans les différents corps de recrutement. Avant de conclure en ces termes : « le défi d’aujourd’hui est de comprendre qu’un système éducatif, qui n’innove pas, se condamne. Dans l’éducation comme dans la formation, ici comme ailleurs maintenant comme dans l’avenir, le public régalien et le privé innovant doivent en synergie et en complémentarité faire le progrès et le bonheur de nos concitoyens ».

Rappelons que l’Institut Supérieur de Technologies Appliquées (TechnoLAB-ISTA) est un institut privé de formation agréé et reconnu par l’Etat malien pour la quasi-totalité de ses filières de formation universitaires et postuniversitaires. Il est en partenariat avec le Groupe ESG de Paris, le Réseau GES (PPA et ESGI Paris) et l’IHEID Genève. Des collaborations qui permettent un transfert d’expérience, de compétence et de savoir-faire. Et qui, comme perspectives, donnent en même temps, l’opportunité à plusieurs personnes de bénéficier des formations soutenues et crédibles sur place sans avoir à quitter, pendant une longue période, leurs emplois ou leurs familles

S.K. KONÉ

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