Dans ce chaos auquel notre école est confrontée depuis des années, des analystes indiqueraient, que ce désordre est relatif à un laisser aller total. Pour certains, cette dégradation du système scolaire malien n’est autre que les retombées d’un manque de considération et surtout d’un laisser aller tributaire des leaders politiques en charge de l’éducation.
Sur un tout autre plan, certaines sources indiquent que les problèmes actuels, qui mettent aujourd’hui en mal le système éducatif malien, ne sont autres que la suite des désordres semés par les dirigeants de la première transition démocratique dans notre pays (1991/1992) ; avec des élèves encore sur les bancs, nommés à des postes ministériels et autres postes de responsabilités.
A titre de rappel, l’un des leaders estudiantins, avait siégé dans le gouvernement de transition entre le 26 mars 1991 et le 8 juin 1992.
Pour remédier à cette maldonne, des voix se sont élevées dans les milieux scolaires, soutenant, qu’il faille revenir aux reformes de l’éducation, dont des assises furent tenues durant les années 1962/1963. De ces reformes , le Mali, faut-il le souligner, en avait tiré profit, car l’application des grands points de ces assises, avait permis de former de vrais cadres administratifs, judiciaires, économistes ; d’encadrer et de permettre à beaucoup de nos concitoyens d’être des vrais représentants de la nation. Partant de là, il faut noter que le sérieux du système éducatif malien avait permis à notre pays de former pléthore de cadres, dont des leaders du continent, tous et toutes, animés à la fois d’idées de panafricanistes avérés, des partiotes..
Au regard de la dégradation du système éducatif malien, il paraît bien nécessaire pour les plus hautes autorités, les principaux leaders du système éducatif de notre pays, de se souvenir des passages des grands hommes, qui ont marqué l’histoire contemporaine du continent par une utilisation judicieuse de leurs plumes d’écrivains : fruit de scolarités réussies. S’il est dit qu’hier, l’école malienne était spécialisée dans la formation des cadres, toutes catégories confondues, aujourd’hui c’est tout le contraire, à cause des comportements malsains apportés au sein de l’école par certaines personnes sans vergogne et des professeurs ou enseignants se compromettent dans des relations coupables avec leurs élèves.
Pire encore, il est indiqué qu’au niveau de l’Université de Bamako, les notes et les moyennes d’examens, seraient vendues au prix de : 10.000 voire 15.000 ou 20.000FCFA, aux étudiants par certains professeurs. Ces professeurs sans vergogne, exigeraient aux étudiants de payer des brochures qu’ ils ont confectionnées, pour avoir la moyenne. Nos sources indiquent que dans ce sale boulot, certains professeurs n’hésitent pas à associer parfois les dirigeants de l’AEEM
Au regard des évolutions technologiques du monde, il va de soi que l’école malienne peut retrouver sa place d’antan dans le continent. Car, si l’on ne s’y met pas à temps et au plus vite, un jour ou l’autre, nous subirons la loi d’autres cadres bien formés venant d’autres horizons, d’Afrique, d’Asie, d’Europe ou d’Amérique. Ainsi, nos différents services, entreprises ou sociétés, seront dirigées et gérées par ceux-là, qui auraient reçu des formations adéquates. Le mal est déjà grand, prions que Dieu préserve le peuple et la nation du Mali de ces déboires chaotiques.
Par M .T