Syndicats d’enseignants signataires du 15 octobre : Une grève de 210 heures à partir du 10 avril

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Mme Diarra Raky Talla, Ministre de la Fonction publique
Mme Diarra Raky Talla, Ministre de la Fonction publique

En lieu et place d’une grève illimitée, c’est des grèves à répétition que le collectif des syndicats de l’éducation signatures du 15 octobre 2016 a opté pour le moment. Une unième grève de 210 heures sera déclenchée le 10 avril suite au refus du gouvernement d’accéder à leurs revendications.

 Les 210 heures de grève des 7 syndicats signataires du 15 octobre le mois dernier n’ont pas changé d’un iota la position du gouvernement sur les revendications des enseignants notamment l’adoption d’un statut autonome.  Ces derniers mécontents du traitement à eux infligé par les négociateurs du ministère de l’éducation nationale veulent récidiver la grève de 210 heures à partir du 10 avril 2017.  Un préavis de grève a été déposé dans ce sens. En tout cas, les 7 syndicats disent être déterminé à faire aboutir leurs revendications par tous les moyens légaux.

Les 210 premières heures de grèves ont occasionné des perturbations sur le déroulement normal des compositions des seconds cycles  de l’enseignement fondamental. Dans la plupart des écoles, c’est le personnel administratif des écoles, les stagiaires et d’autres jeunes diplômés qui ont surveillés les épreuves de composition. Les enseignants titulaires ayant préféré opté la politique de la chaise vide.

Pour  un responsable d’un syndicat, « si ces grèves ne font pas fléchir le gouvernement, ils seront obligés d’entreprendre d’autres actions jusqu’à ce qu’on ait satisfaction.

Il est à noter que suite à plusieurs cessations de travail et à préavis de grève de 216 heures en janvier 2017, le ministre du Travail et de la Fonction publique, Diarra Racky Talla avait convoqué les syndicats à reprendre les négociations le dimanche 8 janvier 2017.

A l’issue des travaux, les syndicats et le gouvernement se sont mis d’accord sur l’ensemble des points de revendications des enseignants y compris le point de discorde relatif au statut autonome de l’enseignant. Les autres points de revendications relatifs à la grille salariale et autres avantages devraient être discutés au sein d’une commission. Coup de théâtre. Quelques jours plus tard, le gouvernement est revenu sur sa décision. Et les syndicalistes ont réarmés leur fusil d’épaule. C’est le dialogue de sourd entre les deux parties.

Le collectif des syndicats de l’éducation signatures du 15 octobre 2016 est composé de : le syndicat libre et démocratique de l’enseignement fondamental (Sydef), le syndicat national de l’éducation de base (Syneb), le syndicat national des travailleurs de l’enseignement catholique (Syntec), le syndicat national des enseignants de secondaire de l’Etat et des collectivités (Synesec), le syndicat national des enseignants fonctionnaires des collectivités (Synefct), la fédération nationale de l’éducation de la recherche et de la culture (Fenarec).

A.S.

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