Syndicats de l’Education et Gouvernement : Le bras de fer continue

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Le syndicat des enseignants lors de la conférence de presse

Depuis le lundi 13 mars, les Syndicats de l’Education (SYLDEF, le SYNEB, le SYNESEC, le SYNEFCT, la FENAREC, le SYPESCO), sont en grève pour  216 heures  soit 9 jours. Une grève qui fait suite à leur préavis sur un seul point déposé le 6 mars  sur la table du gouvernement. Il s’agit de l’application immédiate du procès-verbal de conciliation du 8 janvier 2017’’.

Le collectif de syndicats de l’Education,  le SYLDEF, le SYNEB, le SYNESEC, le SYNEFCT, la FENAREC, le SYPESCO, sont en  grève pour une durée de 216 heures allant du lundi 13 au vendredi 17 mars et du lundi 20 au jeudi 23 mars, avec  à la clé une menace de rétention des notes, au cas leurs doléances ne seraient pas satisfaites.

Cette grève fait suite au préavis d’un seul point revendication déposé le 6 mars  sur la table du gouvernement. Celui-ci est relatif à  l’application immédiate du procès-verbal de conciliation du 08 janvier 2017, signé entre le gouvernement et les syndicats.

Ils revendiquent entre autres : l’adoption d’un statut autonome de l’enseignant,  l’harmonisation des salaires des enseignants avec ceux de la sous-région, l’augmentation de l’indemnité de responsabilité pour les enseignants des catégories A B et C,   la régularisation de la situation administrative et financière des sortants de l’ENSUP (nouvelle formule) au même titre que  ceux de l’ENI et de l’IPR-IFRA, et  la conformité de la relecture de l’arrêté n° 3282 du 11 août 2011 avec les recommandations de la lettre de protestation des différents syndicats.

D’après le PV de conciliation dont nous nous sommes procuré une copie, les parties avaient trouvé des points d’accord autour des points 1, 2 et3. Et  le gouvernement s’était engagé à donner un statut autonome aux enseignants et à satisfaire les autres points de revendication dont la grille, au plus tard le 31 janvier 2017.

Concernant le point 4, le gouvernement estime qu’il était nécessaire de créer une commission regroupant les représentants de tous les ministères concernés pour régler définitivement la question. Les syndicats avaient exigé des délais précis et le gouvernement avait proposé 2 semaines à compter de la date de signature du PV, soit le 23 janvier.

Enfin pour le point 5, les parties s’étaient mises d’accord pour mettre en place une commission de suivi de l’exécution des différents points d’accord.

Mais pour les responsables des syndicats que nous avons approchés,  le gouvernement n’a pas honoré ses engagements. Toute  chose qui d’après eux a  provoqué  la grève de 216 heures sur toute l’étendue du territoire national. Déclenchée le 13 mars, elle est prévue pour prendre fin   le jeudi 23 mars, data qui coïncide   avec le début des congés du deuxième trimestre.

Mais d’ici là, si le gouvernement ne trouve une issue heureuse, les syndicats menacent de poursuivre après les congés. Une situation à craindre pour l’avenir de notre système scolaire caractérisé par la baisse du niveau des apprenants à tous les échelons.

Jean Joseph Konaté (stagiaire)

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