Syndicat national de l’éducation et de la culture : Haro sur le système éducatif national

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Le lundi 14 mars dernier, au siège de la Bourse du travail, Maouloud Ben Kattra, le secrétaire général du Syndicat national de l’éducation et de la culture, a animé un point-presse pour parler des préoccupations des hommes et des femmes des secteurs de  l’Education et de la Culture dans notre pays.

Ce point-presse a eu lieu en présence de plusieurs responsables syndicaux de l’Education et de la Culture. Il s’articulait autour de trois points : le système éducatif de notre pays, la plateforme revendicative du Syndicat national de l’éducation et de la culture (Snec)  et les perspectives. S’agissant du système éducatif national, Maouloud Ben Kattra a souligné que l’organisation du système éducatif malien reste encore très inégalitaire.  L’accès à l’éducation primaire et secondaire est limité et inéquitable pour les populations rurales et périurbaines. Ainsi, de nos jours, 53,09% des enfants seulement sont scolarisés. Dans certaines régions, ce taux ne dépasse pas 25%.

Il a aussi parlé de quelques insuffisances que le Snec a constatées dans le système scolaire malien et qui méritent d’être revues : Insuffisance du personnel enseignant, des infrastructures scolaires et de la volonté politique ; inachèvement des innovations pédagogiques ; insuffisance d’enseignants qualifiés, de formation continue des enseignants et de suivi pédagogique. Tout cela, s’ajoute au manque de récupération des victimes de la déperdition scolaire par un système d’apprentissage de métier. Parlant de la plate-forme revendicative, le secrétaire général du Snec  a noté une vingtaine de revendications sur l’emploi, le recrutement, le traitement de personnels, l’environnement de travail, ainsi que l’éducation, la formation initiale et complémentaire des personnels enseignants et de la culture. Il a conclu ses propos en révélant qu’une action de sensibilisation  et d’information sera effectuée pour obtenir l’adhésion des militants aux objectifs. Et ils vont rencontrer les départements ministériels concernés afin de leur donner la plateforme revendicative, a-t-il précisé.

Mohamed Traoré

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