EN SUP : Etudiants manifestent leur ras-le-bol

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Les élèves-professeurs posent deux impératifs catégoriques : l’affectation d’un nouveau bâtiment et l’intégration directe à la fonction publique des collectivités de tous les sortants de l’Ecole normale supérieurs (EN Sup).

Le comité AEEM de l’Ecole normale supérieure (EN Sup) a animé une conférence de presse ce mercredi 22 décembre 2016 dans ses locaux pour exiger la reprise immédiate des cours mais aussi l’intégration directe des sortants de l’EN Sup dans la fonction publique des collectivités.

Informés par l’administration que le bâtiment a atteint sa durée de vie et qu’il peut s’écrouler à tout moment, les élèves-professeurs ont entrepris des démarches auprès de l’administration pour qu’elle trouve un autre site pouvant vite les abriter.

“Nous ne savons pas quand on aura un local digne de ce nom pour commencer nos activités pédagogiques. Nous demandons au ministère de l’Enseignement supérieur de nous laisser commencer nos cours ici dans notre ancien local avant que nous soyons en possession d’un autre plus adapté”, s’est défendu le secrétaire général du comité AEEM de l’EN Sup, Ibrahim Konta.

Les élèves-professeurs comptent aller plus loin dans la prise en charge de leurs points de revendications. “Nous demandons la reprise immédiate des cours, car depuis le mois d’octobre nous ne sommes pas en classe alors que le temps passe. Nous ne sommes pas contre le déménagement, mais nous voulons une reprise immédiate des cours sans quoi nous serons obligés d’entamer d’autres méthodes afin que nous soyons dans nos droits absolus”, a menacé le secrétaire général adjoint du comité AEEM, Klekan Sanogo.

En plus du déménagement du local, les élèves-professeurs demandent aux autorités compétentes d’intégrer directement les sortants de l’EN Sup dans la fonction publique des collectivités. “Nous avons reçu l’information que les étudiants sortants des écoles normales supérieures des autres pays sont directement intégrés dans la fonction publique excepté le Mali. C’est une injustice à notre égard que nous ne cesserons de dénoncer avec force tant que cela ne soit pas corrigé”, a regretté M. Sanogo.

Z. M. K.

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