Après des atermoiements, le ministre Assétou Migan Samaké envoie maladroitement un rapport à la DGMP sur le dépouillement de l’appel d’offres du financement de la Bibliothèque universitaire. La DGMP cherche à recadrer les choses, mais…
Au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, les scandales se suivent mais ne se ressemblent pas. Même si leur seul point commun est qu’ils impliquent un duo de chèque, pardon, de… choc, à savoir: le ministre Assétou Migan Samaké et son ancien DFM, Aliou Mangara.
Après notre article intitulé « Scandale au Ministère de l’Enseignement supérieur : le ministre Assétou Migan fait main basse sur le financement de la bibliothèque universitaire », le ministre envoie la semaine dernière, après huit longs mois, le rapport de dépouillement de la commission à la Direction nationale des marchés publics (DGMP). Mais seulement la procédure exige l’envoi du rapport une semaine au plus tard après le dépouillement.
Aussitôt envoyé, aussitôt renvoyé par la DGMP qui s’est fendue d’une annotation disant que c’est plutôt la DFM qui est habilité à leur envoyer un tel rapport. Ignorance de procédure ou mauvaise foi d’un ministre abonné aux scandales depuis son arrivée à la tête de ce département ?
Le Directeur de la DGMP protège-t-il le ministre Assétou Migan Samaké ? En tous les cas, selon une source proche de la DGMP, le ministre a été recadré dans sa manière de faire. Or, une source bien introduite dénonce aussi la DGMP qui aurait depuis huit longs mois, réclamé le rapport. Mais ceci expliquant cela, on comprend aisément les intentions du grand manitou à la manœuvre qui, rappelons-le, aurait gelé le dossier du financement de la bibliothèque universitaire (construction et équipements) parce que son neveu n’a pas raflé la mise.
Après près d’une année de gel du financement de la bibliothèque universitaire, privant des milliers d’enfant du Mali de savoir, le ministre de l’Economie et des Finances et le Directeur de la DGMP sont fortement interpellés.
Un membre du bureau de l’AEEM imprégné du dossier laisse éclater sa colère : « comment peut-on oser poser de tels actes contre l’avenir du pays ».
Désormais dans le collimateur des principaux acteurs de ce dossier ô combien sulfureux, le ministre de l’enseignement supérieur ne sait plus où donner de la tête tellement le feu couve dans son fauteuil.
La Rédaction
Construisez au moins cette bibliothèque pour nos enfants car ils n’ont pas les moyens de partir en Europe ni les moyens d’avoir accès à internet pour compléter leurs cours. Que dieu périsse les mains de celui qui détourné l’argent des pauvres.
Le ton de l’article est partisan et accusateur de la ministre qui est réputée compétente et intègre bien qu’au Mali on ne peut jurer à la place de personne.
Anyway, que Dieu aide la vérité.
AA
Comments are closed.