Suite à la conférence sur les nouvelles conventions de Rio +20 : Les étudiants ressortissants de l’Afrique centrale de l’IPR/IFRA de Koulikoro bien édifiés

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Suite à la conférence sur les  nouvelles conventions prises  sur les problèmes du changement climatique et sur le développement durable qui s’est déroulée à Rio de Janeiro, le cercle des étudiants ressortissants de l’Afrique Centrale (Cerac), a organisé le jeudi 13 septembre, à l’amphithéâtre de Katibougou à Koulikoro, une conférence-débat, dans le but de s’informer sur les conclusions de ces  conventions.
Ainsi ont pris part à cette conférence, Mme Sidibé Aminata Diallo,  présidente du forum africain, le  Directeur général de l’agence de l’environnement et du  développement durable Mamadou GAKOU,  Dr. Allassane BA, Juriste de l’environnement,  point focal national de la Commission du Développement Durable, Agalyou Alkassoum Maïga, Chef du Département Promotion du Développement Durable/Agence de l’Environnement et du Développement Durable (AEDD) et une foule nombreuse d’étudiants.
Le cercle des étudiants ressortissants de l’Afrique centrale (Cerac), est un cadre de fraternité au sein de l’Institut Polytechnique Rural de Formation et de Recherche Appliquée (IPR/IFRA) de Katibougou à Koulikoro, rassemblant les ressortissants des Etats membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (Cemac) que sont : le Cameroun, la République centrafricaine, le Tchad, le Gabon, la République du Congo et la Guinée Equatoriale. Un autre  but est de  consolider les liens d’appartenance sous régionale et développer les aptitudes des futurs décideurs, mener des activités visant à rehausser l’image de la Cemac au sein de l’IPR/IFRA, et coordonner les manifestations de fin de formation, entre autres.
La présidente du Cerac, Tchanque Kanda Leni Ornella, dira que le but d’organiser cette conférence est d’inciter les étudiants à jouer leur partition pour amener les futurs cadres de l’IPR/IFRA, à cultiver l’esprit du développement durable. ” Nous en tant que futurs cadres de l’environnement avons besoin d’être informés et édifiés sur les nouvelles conventions prises lors de la rencontre de Rio+20, de même que les stratégies que vont adopter nos Etats sur notre fond vert ” a-t-elle conclu.
Ayant bien compris la préoccupation des étudiants, les conférenciers ont insisté sur les conclusions de Rio+20, qui a eu lieu à Rio de Janeiro du 13 au 22 juin 2012.  Ils ont mis l’accent sur le cas des pays pauvres, dont ceux du sahel. Mme Sidibé Aminata Diallo expliquera à ce sujet que            ” plus de 600 milliards de nos francs sont perdus chaque année parce que le Mali n’est pas encore dans l’économie verte “. Avant d’exhorter les jeunes qui ont sollicité cette conférence à travailler sur les emplois verts car c’est le moyen le plus sûr de  faire des économies substantielles dans nos pays en développement.
Le président du conseil régional de Koulikoro,  Sekou Traoré,  quant à lui juge capitale l’information, vu la situation que traverse le pays. ” Les étudiants de l’IPR/IFRA ont compris, raison pour laquelle ils sont massivement sortis, afin de s’informer sur le devenir de nos pays sur l’échiquier international. ”
Clarisse Njikam,
cnjikam2007@yahoo.fr

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