SOS salles de classe à la FLASH : Les étudiants de la section psychologie traînent au dehors

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Comme nous vous l’annoncions presque toutes les semaines, les problèmes de la FLASH s’accroissent avec cette fois-ci un manque criard des salles de classes. Malgré les centres commerciaux où les étudiants prennent cours parfois, ceux de la section psychologie (DEUG I et DEUG II) sont au dehors pour les mêmes raisons.

 

Si nos facultés n’ont pu démarrer les cours qu’en mi-mai, la Faculté des Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines a, elle, non seulement peiner à amorcer les cours, mais peine aussi à trouver des locaux pour ses encadrés quand bien même que les cours cesseront en août prochain, selon  le calendrier établi en février par le décanat. Face à cette situation, il est impératif de se poser la question de savoir : quel sera le destin de ces étudiants en fin d’année s’ils passent plus de temps à chercher des salles de classe que de suivre les cours ?

L’un des responsables de classe de cette section résume ce problème « à la négligence des agents du département qui ne se livrent qu’à des conflits claniques au lieu de s’occuper du calvaire des étudiants ». Certains responsables de cette section ne se parleraient même pas. Cette situation met en déséquilibre des victimes qui ne font que ramasser les pots cassés chaque année. Heureusement que certaines sections ont bénéficié des salles de dépôt de marchandises à l’AZAR center. Des salles qui sont le plus souvent déplorables et inadaptées  au déroulement des cours. Alors pourquoi déployer des millions dans des centres commerciaux alors qu’il ne manque pas d’espaces sur les cités universitaires pour l’érection de nouvelles salles de cours ? Et pourtant ces locaux, loués, coûteraient au budget national plus de 30 millions par  mois.  Cette situation interpelle quelque part les plus hautes autorités du pays.  Construire des infrastructures universitaires, plus qu’une nécessité est aujourd’hui  un impératif pour notre pays. Avec le rythme où va notre système éducatif, si des mesures audacieuses et urgentes ne sont pas prises dans ce sens,  le devenir de notre école risque d’être compromis tout en hypothéquant à son passage l’avenir de notre nation.

TAO IBRAHIM, STAGIAIRE

 

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