Sidiki Haïdara, secrétaire général de l’AEEM de l’USJP: « La situation irrégulière des étudiants est due à la défaillance de l’administration »

2

Plus de 3 000 étudiants sont exclus de l’Université des Sciences Juridique et Politique. Ce  sont des étudiants illégaux, parce qu’ils ne sont inscrits nulle part, dit le recteur. Faux, rétorquent les leaders estudiantins, qui brandissent des documents administratifs délivrés, aux 3. 000 étudiants, par l’administration universitaire.  

FSJP

Les étudiants de l’Université des Sciences Juridique et Politique (USJP) sont à couteaux tirés avec l’administration universitaire. 3 200 étudiants sont menacés d’exclusion. Pour les soutenir, l’Association des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM) menace de paralyser l’année universitaire.

 

Pour désamorcer la crise, une délégation de l’AEEM, dirigée par son secrétaire général, Sidiki Haidara alias “Shérif” a rencontré la semaine dernière le recteur de l’USJP, Pr. Abdoulaye Diarra. Selon, le secrétaire général, le recteur promet de trouver une solution au problème, avec l’appui du comité technique qu’il a institué à cet effet. Un délai de deux semaines a été sollicité par le recteur  pour voir clair dans le problème.

 

 

Les étudiants ont été exclus pour diverses raisons. Quoiqu’il en soit, dit Sidiki Haïdara, le problème vient de l’administration. Et il remonte  à l’équipe du Pr. Salif Berthé, le prédécesseur du Pr. Abdoulaye Diarra. « Comment comprendre que des étudiants qui ont fait la  première année, la deuxième année, et la  troisième année puissent être qualifiés d’illégaux pendant leur dernière année d’études. Pourtant, trois années durant, ils ont eu des cartes d’étudiants, des diplômes de l’université et ont bénéficié  des bourses d’étudiant », a indiqué Sidiki Haïdara. Et de poursuivre : « avec cette affaire, il apparait un problème de gestion administrative. Ce ne sont pas les étudiants qui gèrent leur passage en classe supérieure ou qui se délivrent les documents administratifs. La situation irrégulière de nos camarades est due à la défaillance de l’administration universitaire », a-t-il conclu.

Mamadou TOGOLA

 

Commentaires via Facebook :

2 COMMENTAIRES

  1. JE DEMANDE AU PREMIER MINISTRE POUR LA RESOLUTION DE LA CRISE SCOLAIRE DE PRENDRE AU PREALABLE LES MESURES SUIVANTES

    1) UNE DISSOLUTION TOTALE DE L’AEEM.

    2) CREATION DE TROIS ORDRES D’ENSEIGNEMENT

    – ENSEIGNEMENT FONDAMENTALE

    – ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ET PROFESSIONNEL

    – ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

    3) FERMETURE DE TOUS LES ETABLISSEMENTS PRIVES DE L’ENSEIGNEMENT FONDAMENTALE

    4) INSTAURATION D’UNE CANTINE SCOLAIRE OBLIGATOIRE DANS TOUTES LES ECOLES FONDAMENTALE DU MALI

    5) REVALORISATION DE LA FONCTION ENSEIGNANTE

    D’AUTRES ACTIONS DEVRONT SUIVRE POUR SOUTENIR CELLES CITEES CI DESSUS

  2. la politisation dans l’école malienne,les mauvaise systèmes dans l’éducation malienne surtout dans les écoles supérieur, tout ses différents problèmes est due a l’actuel ministre de l’enseignement supérieur. MOUSTAPHE DICKO. qui étais ministre de l’éducation national en 1994? qui étais ministre de l’éducation en 1998 ?
    ET qui etais premier ministre en 1998?
    ET JE VOUS LE JURE QUE CETTE ANNÉE ACADÉMIQUE SERA BLANCHE.
    RÉPONSE : IBRAHIM BOUBACAR KEITA , MOUSTAPHE DICKO ,les maliens oublie vite, reveille vous sil vous plait

Comments are closed.