Le ministre de l’Education et de l’Alphabétisation, Adama Ouane, a qualifié les résultats de la session spéciale pour les candidats du Nord, de catastrophiques. C’était au coursbd’une conférence de conférence organisé samedi dernier par son département à la Maison de la presse. Et pour atténuer l’effet négatif des résultats de cette session, le ministre a, à travers un arrêté, pris la décision d’ajourner à titre exceptionnel les élèves réguliers des régions du Nord.
Les résultats proclamés de la session spéciale d’octobre 2012 sont catastrophiques. Les statistiques donnent des chiffres révélateurs. Ainsi, pour le DEF, le taux de réussite est de 3,35 % et le DEF arabe est de 16, 38 %. Quant au baccalauréat général, il est de 9,27 % contre 0,0 % pour le bac technique. Le taux de réussite du Cap est de 11,11 % contre 2,55 % et 22 % respectivement pour le BT1 et le BT2. Au regard de ces chiffres, il ressort que les résultats ne son pas satisfaisants.
Pour le ministre de l’Education et l’Alphabétisation, Adama Ouane, c’est la particularité de l’année scolaire caractérisée dans les régions du Nord par le choc psychologique subi par les populations en général et plus particulièrement par les enfants qui explique cet état de fait. Aussi, il a rappelé que les examens de la session spéciale se sont déroulés dans les mêmes conditions de vigilance et de rigueur que ceux de la session ordinaire de juillet.
Ainsi, pour atténuer l’effet négatif des résultats de la session, le ministre de l’Education et de l’Alphabétisation, par arrêté n°2012/3085/MEA-SG du 24 octobre 2012, à titre exceptionnel, a accordé un ajournement pour tous les élèves réguliers des Académies d’enseignements de Kidal, Gao et Tombouctou.
Les élèves réguliers des cercles de Douentza, Youwarou, et Tenenkou, dans les Académies d’enseignements de Mopti et de Douentza sont également concernés. Et par cet acte, il faut souligner que le gouvernement et particulièrement le département de l’Education et de l’Alphabétisation voulaient témoigner de la solidarité du peuple malien envers les populations des régions du Nord.
Il ressort donc du constat du ministre que de façon générale notre école a besoin de cultiver la qualité pour être compétitive. Il a invité les uns et les autres à redoubler d’effort pour asseoir durablement la qualité des apprentissages scolaires. Le ministre a remercié tous ceux qui ont accompagné son département dans l’organisation de cette session spéciale.
Ben Dao