L’embarras de choix de filière universitaire constitue une problématique pour les étudiants. Pour y remédier, le Fan’s club Orange a initié cette conférence débat animée par Cheick El Moctar Koné, recteur de l’Institut supérieur de commerce (ISC), Cheik Oumar Soumano, spécialiste de question insertion, Idrissa Bagayogo, surveillant général de Kodonso, Boubacar Diané et Guindo Boubacar.
Selon Idrissa Bagayogo, l’orientation d’un enfant après un examen est une étape importante dans sa vie. Cela ne doit pas relever du hasard. Dans son argumentaire, il estime que la filière choisie par l’enfant doit être respectée par tous. Car c’est là où il se sent à l’aise. Toutefois, précise-t-il, pour l’avenir du pays, dans le choix de l’orientation des bacheliers, les autorités en charge de l’Education doivent prendre en compte les besoin du pays en terme d’employabilité. Elles doivent créer une adéquation entre les filières de formation et le besoin du marché de travail. A titre d’exemple, il a suggéré la diminution des bacheliers dans les facultés comme celle des Sciences juridiques et politiques où on a suffisamment de cadres formés.
Guindo Boubacar abondera dans le même sens que son prédécesseur. En tant que pays continental, conseille-t-il, le Mali doit mettre l’accent sur les filières scientifiques, techniques et les formations basées sur le développement de l’agriculture.
Pour Boubacar Diané, en plus de l’amour, le choix de la filière doit aussi prendre en compte l’âge de l’étudiant et des parents qui, généralement à la retraite, comptent sur les enfants.
Quant à Soumano, après avoir dénoncé le maintien de certaines filières de formation telles que la sociologie, il a affirmé qu’ils sont 180 000 diplômés versés chaque année sur le marché de travail. Et que si les choses ne changent pas, il faudra attendre 37 ans pour obtenir son premier boulot au Mali.
Oumar KONATE