Ces deux examens se sont bien déroulés sur l’ensemble de la région dans les deux académies de San et de Ségou. Si l’on se réfère aux résultats globaux, Ségou a progressé par rapport à l’année dernière et occupe le premier rang national pour ce qui est du BAC 22 ,94%.
7085 candidats ont composé (2442 filles et 4643 garçons) ; ont réussi à l’examen, 1625 (443 filles et 1182 garçons). C es statistiques concernent les deux académies et englobent les candidats libres et les candidats réguliers. Parlant du DEF, nous publions ici les statistiques de l’académie de Ségou qui regroupent les CAP de Baraouéli , Macina, Markala, Niono et Ségou : DEF classique : 15747 ont composé dont 6543 filles et 9204 garçons (y compris les CL 723 dont 385 garçons et 338 filles). Ont réussi à l’examen, 5258 garçons 33,39% (3204 garçons 20,35% et 2054 filles 12,62% ).
Si nous devons faire un classement des différents CAP , l’on aboutira à ce qui suit : Niono 1er (40,90% ), Ségou 2eme 38,02% ,Baraouèli 3ème 32 , 82%, Macina 4ème 23, 42% , Markala 5ème 16,o6% .
Ségou a de quoi s’enorgueillir si l’on compare ce pourcentage au taux national. Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt, parce que le DEF des Medersa a été une catastrophe.
A ce niveau, 1689 ont composé dont 1234 garçons et 455 Filles. Ont été déclarés admissibles 114 garçons et 2 filles, soit un total de 6,75%.
Sans doute un avertissement pour les medersas.
L’analyse des résultats obtenus au BAC montre que les candidats réussissent mieux dans la série LL (41,47%) et la série SE ‘32,35%). En SH (16,18%) et en SB, la tendance va à la baisse (19,74%) .
Un autre constat, au niveau des admis des deux examens, on note que les filles réussissent moins que les garçons. Au DEF classique : le pourcentage est de 20,35% pour les garçons, 13,04% pour les filles.
DEF Medersas, le taux est de 0,12% pour les filles et les garçons sont à 6,17%. BAC Medersas, garçons : 16,68% et filles : 6,25%.
Cela qui signifie ou que les garçons sont plus intelligents que les filles ou qu’ils sont plus travailleurs. Ou encore, faudra –t- il chercher les causes ailleurs. Ajoutons que pour ce qui est de l’académie de Ségou, les meilleurs élèves primés ont une moyenne d’admission allant de 16,76 à 15,44.
Les écoles privées Abbé David Traoré A et B se taillent la part du lion avec les deux premières et la 5ème place.
Au classement par candidats meritants, nous avons Moctar Housseini Cissé 16,76 de moyenne, Morobary dite Mama cissé 16,30, Djéneba Coulibaly 15,78. Les autres places concernant Amadou Barry, 4ème avec 15,95 BB 2e C/ B, Alexandre Bonane 3ème, Diabaly 2ème C/B avec 15,97, Oumar Thiéro 15,72 Niono 2ème , Issa Mamadou Fonba pelengana Marché 7ème avec 15,63 ; Mahamadou Kané Fa Keita 8ème avec 15,50 ; Diawoye Traoré 9ème avec 15,46 Sanado 2ème cycle ; Mohamed L Traoré 10ème Bagadadji 2ème cycle avec 15,44.
Nous souhaitons pleins succès à ces meilleurs élèves de l’académie qui, du reste, sont très jeunes et sont nés en 1998, 1997,1996. Parmi eux, un seul a redoublé la 9e.
Le total des admis au baccalauréat donne la première place à l’académie de San de même que pour les mentions bien et assez bien.
La Rédaction
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Une fois de plus, il revient au ministre Adama OUANE de s’investir et corriger les maux qui minent encore le ministère de l’éducation et de l’alphabétisation: maux en rapport avec les nominations politiques et parentales des deux décennies passées. Il s’agit des DCAP et des DG-IFM parmi lesquels on dénombre des incompétents et ceux qui ont fait leurs preuves sont sous employés dans les bureaux du ministère. Aussi que le ministre retienne que le faible pourcentage aux différents examens n’incombe pas seulement aux élèves, mais surtout aux enseignants qui ne sont pas tous à la hauteur ou ne font pas correctement le travail. Afin de corriger les maux de l’école malienne, il est nécessaire de:
– Supprimer l’Association des Élèves et Étudiants du Mali (AEEM) pour raisons d’État ;
– Sécuriser les écoles, les internats ;
– Extirper des rangs et sanctionner tous les détenteurs de faux diplômes et les complices ;
– Former et planifier les sorties des étudiants finalistes et méritants en fonction des nombreuses créations de lycées, des instituts de formation des maîtres, des écoles fondamentales, des centres de formations professionnelles, des écoles de santé ;
– Nommer aux postes de responsabilités ceux qui ont les compétences requises et éviter les nominations politiques, le favoritisme et le népotisme ;
– Favoriser et encourager les études post universitaires afin de pallier le déficit de professeurs au niveau de l’université ;
– Créer un seul ministère : Le Ministère de l’Éducation Nationale et les Directions Nationales en fonctions des ordres et des types d’enseignement et des services techniques avec les divisions et les sections appropriées. Il s’agit de :
– La Direction Nationale de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (DNESRS) ;
– La Direction Nationale de l’Enseignement Secondaire Général (DNESG) ;
– La Direction Nationale de l’Enseignement Fondamental (DNEF) ;
– La Direction Nationale de l’Enseignement Normal et du Préscolaire (DNENP) ;
– La Direction Nationale de l’Enseignement Technique et Professionnel (DNETP) ;
– La Direction Nationale de la Pédagogie et du Manuel Scolaire (DNPMS) ;
– Remplacer l’appellation Centre d’Animation Pédagogique (CAP) par Inspection de l’Enseignement Fondamental (IEF) et donner plein pouvoir aux Inspecteurs ;
– Garder les Académies d’Enseignement sous leurs structures actuelles et leur permettre la gestion de tous les examens scolaires à leur niveau et de concert avec la direction concernée ;
– Restaurer l’examen du Certificat d’Études Primaires en fin sixième année du fondamental ;
– Identifier les détenteurs de diplômes supérieurs devant enseigner à l’université et autres écoles supérieurs et les y envoyer afin de pallier le manque de professeurs.
– Arrêter le recrutement des retraités d’un certain âge comme professeurs contractuels à l’université, mieux à l’ENSup, à l’ENA…
– Favoriser la poursuite des études post universitaires par les jeunes.
– Permettre la mutation des enseignants d’une région à une autre, d’une académie à une autre ;
– Identifier les cadres et les personnes ressources compétents pour mener à bon port les missions de l’école malienne ;
– Mener une enquête pointue sur toutes les écoles privées, les promoteurs de ces écoles ;
– Faire le point sur l’état d’exécution des recommandations du Forum sur l’Éducation.
IMMAGINAIRE C’EST UNIQUEMENT LE REGIONNALISME PLANIFIER C’EST DU CHANTAGE
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