Etudiant à l’université des sciences juridiques et politiques de Bamako, Aboubacar Camara dit Cobra secrétaire général du bureau de coordination de l’association des élèves et étudiants du Mali, non moins secrétaire général de la faculté des droits privé nous a accordé hier jeudi une interview dans lequel il explique les problèmes auxquels il est confronté, depuis son arrivée à la commande de ladite association.
La Révélation : Qui êtes-vous ? Aboubacar Camara : Je réponds au nom de Aboubacar Camara, je suis le secrétaire général du bureau de coordination national de l’association des élèves et étudiants du Mali, je suis également le secrétaire général de la faculté de Droits privés.
La Révélation : alors monsieur Camara comment se porte l’AEEM aujourd’hui ?
A C : l’AEEM porte très bien, mais cependant quelques difficultés demeurent,-et malgré ces difficultés nous sommes entrain de nous battre pour avoir des solutions
La Révélation : vous avez parlé tantôt des difficultés ; depuis votre arrivée à la tête de cette association, quels sont les difficultés que vous avez rencontrées ?
AC : Vous savez, nous sommes venus aux affaires il y a quatre mois de cela. A notre arrivée, il y avait beaucoup de problèmes, vous savez. L’école malienne à besoin de beaucoup de chose pour sa performance, compte tenu de la situation de l’Etat on n’est pas à revendiquer tout pour avoir tout, mais la moindre revendication que nous voulons entreprendre c’est qu’on nous donne un cadre idéal pour travailler. Que nous ayons à notre disposition des professeurs de qualité, des amphithéâtres, des salles de classes, des bibliothèques non seulement dans les facultés mais aussi dans les écoles primaires et secondaires. C’est tout ce que nous demandons, depuis notre arrivée à la tête de l’AEEM, nous n’avons pas eu gain de cause, mais nous avons espoir.
La Révélation : En tant que secrétaire général de la faculté des droits privés, quels sont les dispositions que vous avez prises par rapport aux marchandages des notes et à la loi des 75 000FCFA pour passer à la classe supérieure ?
AC : Je ne peux pas aborder ce sujet d’autant plus que je les ai appris comme vous, j’ai entendu parler de cette question de 75000 et 100000FCFA pour passer à la classe supérieure mais au moment où je vous parle nous n’avons pas de preuve le concernant.
La Révélation : Tout récemment, il y a eu un vaste toilettage au niveau de votre faculté, où en est on avec ce problème ?
AC : C’est ce problèmes que nous vivons, depuis mon arrivée à la tête de cette faculté, il y’avait pas mal de problèmes, mais nous avons jugé nécessaire d’aller au plus urgent. En toute responsabilité, lorsque nous sommes à la tête de l’AEEM, j’ai pris conseil auprès du bureau sortant avant de rencontrer les responsables de cette faculté, notamment le recteur de l’université des sciences juridiques et politiques de Bamako et le Doyen au niveau du décanat de notre faculté. En tant que syndicaliste, vous savez que le rôle des étudiants est d’aller à l’école et d’étudier et faire des évaluations donc la sortie des résultats ne relève pas de notre compétence. Après la proclamation des résultats nous avons aussitôt adressé des correspondances parce que nous ne voulons pas de problème, mais cela ne veut pas dire que nous avons peur de combattre. Aujourd’hui le Mali a besoin de nous tous, c’est partant de cet esprit de sage et patriote que nous avons demandé à ce que c’est étudiants qui ont été privés de leurs droits soient mis dans leurs droits. Mais malheureusement, on ne nous a pas pris au sérieux. Raison pour laquelle nous avons décidé d’arrêter tout jusqu’à ce qu’on trouve une solution définitive à ce problème. Et cela nous a motivés de faire une assemblée générale de 48 heures, en vue de nous faire entendre
La Révélation : Par rapport aux trousseaux et à la bourse ou en sommes nous
AC : les trousseaux sont présentement disponibles et nous sommes entrain de suivre de prêt le dossier de la bourse
La Révélation : Un message à l’endroit des élèves et étudiants du Mali
AC : C’est de leur dire que nous sommes conscients de tous les problèmes auxquels ils sont confrontés et nous sommes entrain de prendre en compte les plus urgents, le minimum de sacrifice que nous pouvons faire pour notre pays est d’avoir un esprit de sagesse et de compréhension. Tout ce qui est revendable et faisable dans la mesure du possible pour que nous puissions avoir une année apaisée, performante et formatrice.
Propos recueillis par A.T.Dansoko
La question sur le toilettage n’est pas été répondue. A t elle été comprise?
Parfois il faut que le journaliste nous dise comment s’est fait l’interview: transcription ou rédaction de l’intéressé?
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