La rébellion au nord Mali qui a éclaté en janvier 2012 a entrainé le déplacement de nombreuses populations, compromettant ainsi les études de leurs progénitures. Fuyant les combats, leurs nouveaux sites sont sans écoles, et ces élèves et étudiants qui ont souvent eu la chance d’atterrir dans des localités où une école existe, ont certes des écueils à surmonter avant de faire partie des effectifs de classes.
C’est prenant conscience de ces difficultés pour élèves et étudiants et leurs parents, que le Secrétaire général de l’Association des élèves et étudiants du Mali (Aeem), Hamadoun Traoré, a saisi les deux ministères en charge de l’Education au Mali, afin qu’ils prennent « toutes les dispositions nécessaires afin que nos camarades victimes de la rébellion puissent être insérés dans les établissements des localités non affectées par la crise ».
Selon nos sources proches de l’Aeem, les départements concernés ont répondu favorablement, en donnant suite à cette doléance de l’Aeem. Ce qui permettra aux enfants des populations déplacées de suivre tranquillement les cours dans les écoles de leurs localités d’accueil, et à d’autres de bénéficier de mesures d’accompagnement là où il n’y a pas d’école, afin de rendre possible l’accès à un établissement. C’est là une solution salutaire, même si les réflexions se poursuivent afin d’arriver à d’autres solutions plus adaptées, afin que ces enfants puissent étudier dans des conditions plus dignes.
B. Daou
Que Dieu sauve le mali
Le mali est vraiment une république bananière qu’on le veuille ou non. Sinon, comment pouvez-vous comprendre que c’est une association d’étudiants qui apprend au gouvernement (MEN) à jouer son rôle. Au fond je me rends compte de plus en plus qu’on est rien. Nous ne savons que parler et nous vanter d’être des descendants de je ne sais qui (qui nous renierait illico). Il faut dire que ce n’est plus le “Grand Mali” de l’Histoire.Dommage
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