Scolarisation des filles : Disparité entre filles et garçons à l’école malienne

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Le système éducatif malien, présente suffisamment de tares. Aujourd’hui encore, les autorités en charge de l’éducation  sont plus jamais interpellées pour mettre à genoux les clivages sociaux, qui empêchent une meilleure scolarisation de la jeune fille au Mali. C’est dans ce contexte que salle Wa Kamissoko du CICB a servi de cadre, le 26 août dernier, à un atelier de présentation du rapport de l’étude sur l’identification des freins propres au fonctionnement du système éducatif malien affectant la scolarisation des filles. C’était sous la  présidence du Directeur national de l’enseignement fondamental en présence de plusieurs personnalités.

Ledit atelier a noté la présence de la représentante de la présidente du parlement des enfants, mademoiselle Assa Aimée Sidibé ; de la représentante  du Fonds des Nations unies pour l’enfance(UNICEF) Madame  Andrea Barthez, les partenaires techniques et financiers de l’école Malienne  et plusieurs enseignants de l’enseignement fondamental.

Prenant la parole, la représentante de la Présidente du parlement des enfants a beaucoup  insisté sur la grande différence qui existe à l’école entre les filles et les garçons. Pour la jeune  Assa Aimée Sidibé, «  le Mali a opté pour une éducation de masse et  de qualité dès les premières heures de l’indépendance. » Elle a ensuite rappelé avec force qu’une disparité a toujours  existé entre garçons et filles à l’école avant de reconnaître que des efforts certes ont été faits dans l’équité genre.

Dans la même veine, Mme Andrea Barthez non moins représentante de l’UNICEF a rappelé que  certains facteurs socio-économiques et culturels sont  aussi à la base des disfonctionnements de la scolarisation des filles au Mali. Pour palier  le problème, il faut la construction des écoles et la mise place des associations qui luttent contre la disparité entre garçons et filles à l’école. C’est pourquoi Madame Barthez a  renouvelé toute confiance au  Fonds Nations Unies pour l’enfance(UNICEF) lequel devrait accompagner sa structure pour la mise en œuvre pour la mise en œuvre    de  la politique Malienne  dans la lutte pour l’équité genre.

Quant au président de la cérémonie, le Directeur, national de l’enseignement fondamental, « le Mali s’est donné comme objectif d’assurer un minimum d’éducation à tous ses enfants sans distinction de sexe dès son accession à l’indépendance», a-t-il déclaré. Pour sa part, « l’inégalité de genre de nature structurelle et systémique a toujours persisté malgré les efforts énormes des gouvernements successifs et certaines mesures restent souvent exogènes au fonctionnement des systèmes éducatifs et politiques sectorielles développées », a-t-il martelé.

Rappelons que c’est à partir de la recherche de solution à ce phénomène qu’un consultant International a été sollicité pour dessiner les contours de ce problème et identifier les freins au fonctionnement du système éducatif Malien affectant la scolarisation des filles. Le partage de ce rapport permet de susciter une mobilisation générale des acteurs en faveur de la scolarisation des filles dans cadre de stratégie à long terme.

Sékou Thera, stagiaire

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