La Coalition des alternatives africaines dette et développement (CAD-Mali) a initié une rencontre d’échange avec les autorités en charge de l’éducation. Cette rencontre qui a eu lieu le lundi 28 décembre à la Maison du partenariat avait pour objectif la promotion de la scolarisation des filles.
Elle avait pour but aussi de débattre avec les autorités nationales et les autres acteurs, les problèmes de la scolarisation des filles et leur abandon prématuré de l’école et de prendre en compte les propositions locales d’amélioration de leur scolarisation.
Il s’agi de les impliquer davantage dans la promotion de l’éducation des filles et l’alphabétisation des femmes. Un diagnostic de la situation leur a été fait dans ce sens à travers des exposés sur les obstacles à la scolarisation des filles dans les communes rurales de Sangarébougou, Safo, Nossombougou et Baguineda.
Comme solution pour une meilleure scolarisation des filles, les participants ont exhorté à veiller au mariage précoce des filles en leur garantissant un niveau minimum d’étude: fin du cycle fondamental; accorder des subventions aux communes rurales destinées à la scolarisation des filles au cycle fondamental à travers une discrimination positive sur le budget national, en faveur des filles et augmenter l’âge de l’orientation des filles à 20 ans.
Ils ont également souhaité l’autonomisation des femmes en milieu rural en créant des activités génératrices de revenus pour libérer les filles des facteurs empêchant leur scolarisation et l’apport des financements publics pour construire des salles de classes et avoir des maîtres bien formés dans les communes rurales.
Au nom de CAD, Mme Doumbia Sirandou Coulibaly a lancé un appel à tous : "nous attendons que dans vos milieux professionnels, comme dans les villes et villages, vous deveniez des acteurs de l’information, de la sensibilisation et du plaidoyer auprès des familles pour l’inscription et le maintien des filles à l’école, pour l’alphabétisation et la formation des femmes".