Scandale au baccalauréat : Les épreuves de Math, Littérature et arabe ont fait fuite

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Plusieurs candidats au baccalauréat maliens session de juin 2010 ont pu se procurer les sujets, les vrais. En effet, trois matières ont fait fuite : littérature en LLT, arabe en SBT et en SET et Mathématiques en SBT. Le moins que l’on puisse constater, c’est qu’il y a eu fuite. D’où est venue la fuite ? La question taraude certains organisateurs de l’examen, jadis considéré comme étant le plus sérieux au Mali.

Si à la veille des examens des rumeurs de fuite ont l’habitude de courir, cette fois ci, il y a eu véritablement fuite au Bac 2010. Il ne s’agit plus de rumeur ! En effet, à la veille des épreuves de l’examen plusieurs candidats ont pu se procurer les sujets. Les vrais sujets que des enseignants ont traités la veille. Presque toutes les séries sont concernées. En Sbt, le sujet de mathématiques, une de leurs matières principales, a fait fuite. Le sujet d’arabe l’a été également dans la même série et en Set. En Llt, c’est le sujet de littérature qui est concerné par la fuite, une matière principale de cette série.

Comme si cela ne suffisait pas, certains surveillants, selon notre source, avaient demandé aux candidats de s’entraider. Plusieurs centres sont concernés par cette fraude à grande échelle. (…)  Le hic est que, tout se passe sous le nez et la barbe de certains  chefs de centres souvent complices ou médusés.

De bonnes sources, on apprend également que certains surveillants ont perçu de l’argent. ‘’Ce sont les élèves mêmes qui nous proposent de l’argent contre notre silence’’, a lâché un surveillant révolté. Pourtant, ajoute t-il, la police de l’examen a été bel et bien lue devant tout le monde. Elle interdit, par exemple, à l’élèves de pénétrer dans la salle d’examen avec son téléphone portable. Elle interdit aux surveillants d’aider les candidats…

Le moins qu’on puisse dire, c’est que le ministère chargé de conduire les examens a été une fois de plus piégé par certains enseignants de mauvaise foi pour qui, certainement l’enseignement a cessé d’être un sacerdoce.

Au ministère de sévir maintenant !

Mahamane Cissé

 

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