Santé des populations locales du cercle de Koutiala:L’A.S.U.R.CK.S à Molobala et Médina-Coura en humanitaire.

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Du 15 au 19 février 2011, se sont déroulées les activités de la semaine de l’Association des Scolaires et Universitaires Ressortissants du Cercle de Koutiala et Sympathisants (ASURCKS). Œuvrant dans plusieurs domaines sociaux dont la santé, L’ASURCKS a mené des activités humanitaires dans la commune de Molobala et dans le quartier de Médina-Coura dans la ville de Koutiala.
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rnEn quittant la ville de Koutiala, empruntant la route de la CMDT et de la ville de Sikasso vers le Sud, au-delà de 25 km de course, laissez le goudron à gauche, la droite vous propose un chemin un peu difficile durant une dizaine de kilomètres. A l’entrée d’un village, vous verrez de grands arbres où le premier habitant rencontré vous dira : « Kènè ou Yini sogomo », bonjour en Minianka. Vous y découvrirez un peuple Minianka sympathique et accueillant, n’hésitez pas ; dites-vous que vous êtes à Molobala, chef-lieu de la commune du même nom. Il est situé entre la commune de Koutiala à l’Ouest et celle de Gouadji-Soukouna au Sud-est. C’est justement à Molobala, avec une population de 17753 habitants en 2010, que l’Association des Scolaires et Universitaires Ressortissants du Cercle de Koutiala et Sympathisants (ASURCKS) était partie ce mercredi 16 février 2011 faire des consultations gratuites, des dons de médicaments à la population et des poubelles au centre de santé communautaire (CSCom) qui avait reçu le 30 novembre dernier le « Ciwara d’Or » du ministère de la santé pour « L’excellence de la qualité des services offerts à la communauté ».
rnAvec une délégation composée d’étudiants de l’université de Bamako, d’élèves de lycées et d’écoles de santé et de deux docteurs du centre de santé de référence de Koutiala, l’ASURCKS est arrivée à Molobala aux environs de 9 h 30 min après avoir quitté Koutiala 40 minutes plus tôt. Ainsi en compagnie du maire Issa S. Dembélé,  du secrétaire du sous-préfet et du président du CSCom, elle a rendu une visite de courtoisie au chef de village Fousseyni Dembélé, un septuagénaire, lequel qui avait conduit la délégation au CSCom où elle était attendue par des centaines de personnes de toutes couches pour bénéficier des soins caritatifs de l’ASURCKS, qui aux dires de certains étaient inédits dans ce village.
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rnLe chef de village fut le premier à être consulté par les docteurs Sadaoutou Cissé et Oumou Diallo toutes deux du Centre Santé de Référence de Koutiala et d’autres étudiants en médecine à l’université de Bamako répartis entre quatre salles de consultation. Trente minutes de sensibilisation relative aux importances de la fréquentation des CSCom et au lavage des mains avec du savon avaient précédées le démarrage des consultations gratuites, des dons de médicaments et de poubelles aux autorités sanitaires de Molobala.
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rnAu même moment, les autres membres de la délégation se sont adonnés à l’assainissement du site sanitaire et au nettoyage des toilettes. Tout ceci sous-entend que balayer c’est bien et ne pas salir c’est encore mieux. C’est pourquoi mademoiselle Fatoumata Keita, organisatrice des activités de l’ASURCKS, par la voix de son coordinateur général Ousmane Z. Traoré, a demandé aux agents sanitaires locaux de conseiller la population à l’usage des poubelles qui leur permettra d’échapper aux maladies provoquées par la souillure des lieux.
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rn« C’est un grand honneur pour moi de voir nos enfants qui n’ont pas encore terminé les études venir nous consulter et donner gratuitement des médicaments à tout le monde. Je vous souhaite une bonne chance dans la vie, que vous réussissiez tous dans vos études afin que vous reveniez faire d’autres choses de plus grande envergure », a laissé entendre le Mr Fousseyni Dembélé.
rnMinata Traoré, 79 ans, elle se félicite d’avoir été consultée et reçu des comprimés permettant de calmer ses douleurs artérielles.
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rnPlus de 55 enfants de l’école fondamentale de Sokourani, village situé à proximité de Molobala étaient tous affectés par la toux. « Nous souffrons de cette toux dans notre école et nos parents n’ont pas les moyens de nous acheter des médicaments. Je vous remercie de ce que vous avez fait pour nous », souligne Adama Dembélé 13 ans, élève en 5ème année. Maïmouna Dembélé 10 ans, élève en 3ème année promet de faire un jour les mêmes activités  lorsqu’elle sera grande comme les membres de l’ASURCKS : « Je veux devenir comme vous », a-t-elle ajouté.
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rnLes mêmes activités caritatives ont lieu au CSCom du quartier de Médina-Coura à Koutiala le samedi 19 février.
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rnLes cas de maladies détectées étaient en général : les hypertensions artérielles, les douleurs atroces et les infections sexuellement transmissibles surtout chez les femmes.
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rnAu total ce fut plus de mille personnes qui ont été consultées à Molobala et à Médina-Coura. Les responsables ont remercié leurs partenaires pour le service et exprimé leur regret d’avoir arrêté les consultations pour faute de moyen. Toutefois, ils entendent multiplier les quêtes pour venir en aide auprès des populations rurales et invitent le gouvernement malien à investir beaucoup de fonds dans la santé afin que tous puissent recevoir des soins.
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rnComme la santé et le sport riment ensemble, c’est pourquoi après les activités de médina-Coura tout le monde s’est dirigé vers le nouveau stade omnisport de Koutiala pour assister au match d’ouverture de la troisième édition du tournoi interscolaire de football de l’ASURCKS mettant en lice une dizaine de lycées. Ce match opposait les lycées Mambe Camara (LMCK) et Hella Diallo (LPHDK). Le premier fut battu par le second par 1-2. La compétition dont le lycée Danzié Koné en est le détenteur du trophée de la dernière édition connaîtra son épilogue en mi-mars.
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rnLes jeunes se sont rendus dans la discothèque « L’Eclipse night-club » du quartier de Koulikoro pour mettre fin à la semaine entrant dans le cadre des activités culturelles, sanitaires, agricoles et sportives de l’ASURCKS.
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rnAu final on retient que les élèves et étudiants du cercle de la capitale de Miniankala profitent depuis 12 ans, des vacances universitaires pour mener ses activités dans le cercle d
e Koutiala comme il l’a été à Molobala. Les autres devraient s’inspirer de l’ASURCKS afin de se faire valoir dans leurs localités respectives et prouver aux parents qu’ils n’ont pas été à l’école pour rien. Même si les conditions de notre école ne sont guère bonnes, l’étudiant peu bien contribuer au développement de son milieu à sa compétence et surtout quand on sait que si la volonté de l’homme est déterminée et forte comme la montagne rien ne pourra l’ébranler ou la disloquer.
rnYAYA S. GUINDO (Envoyé spécial à Koutiala)

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