Rétrocession de la gestion des campus universitaires : Enfin un compromis entre le CENOU et l’AEEM

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Le lundi 23 août dernier le Centre National des Œuvres Universitaires (CENOU) et l’Association des Elèves et Etudiants du Mali se sont retrouvés au Rectorat de l’Université de Bamako pour parafer l’accord de cession de la gestion des campus par ladite association au CENOU. Une signature qui entérine un long processus. La cérémonie était présidée par Madame le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.

« Le gouvernement vient de prendre l’engagement de rénover et gérer les campus Universitaires de façon juste et équitable », a dit Hamadoun TRAORE, Secrétaire Général de l’AEEM. Il s’est exprimé ainsi au cours de la cérémonie de signature de l’accord de gestion des campus Universitaires qui a eu lieu le lundi 23 août 2011, dans la salle de conférence du Rectorat de l’Université de Bamako. De l’avis de Madame le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique « l’école est et restera au cœur des préoccupations du gouvernement ». Elle n’a pas manquée de rappeler les maux qui minaient les campus et qui ont pour noms : insécurité, vétusté des bâtiments, insalubrité. Une situation qui est la principale motivation de l’administration de même que les étudiants de redonner cette tâche à qui de droit. Le CENOU dont la création a pour but premier de créer les conditions sociales favorables au développement de l’étudiant a, avant la signature de cet accord, posé des actes allant dans ce sens. De la rénovation de certaines structures, le bail des bâtiments devant abriter les étudiants avant la livraison de certains chantiers, à la bancarisation des bourses, la construction de postes de surveillance sécuritaire, etc. Et c’est dans cette dynamique de rénovation du CENOU, a informé le Ministre de l’Enseignement Supérieur, que le Département de tutelle a initié la construction de deux campus Universitaires et le nouveau siège du CENOU.

Estimant que cette signature n’est pas une capitulation pour le mouvement estudiantin puisqu’il n’y a avait pas de guerre, le secrétaire général de l’AEEM, reprenant l’autre dira que : « On ne fait que rendre à César ce qui appartient à César et éviter ainsi les images des conditions déplorable dans laquelle vivaient les étudiants du Campus ». Il poursuit en affirmant que : « on est en train d’écrire ensemble les nouvelles pages de l’Université du Bamako et œuvrons pour que ces pages soient lisibles ». Le Ministre de l’Enseignement Supérieur, dans sa conclusion, a souhaité que « le travail établi avec l’actuel bureau de l’AEEM constitue la base de travail pour les prochains bureaux. Qu’il n’y a pas de retour en arrière ».

 

Bemba SIBY

 

 


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