Roman : « Les désillusions de Bouba » lancé

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L’Ecole privée Youchaou, situé à Guarantiguibou Nèrècoro, a ouvert ses portes le samedi 12 mars pour le lancement du roman « Les désillusions de Bouba ». Ecrit par Bréhima Touré, journaliste à l’Essor et lauréat du prix Massa Makan Diabaté de la rentrée littéraire 2016, le livre de 138 pages a été présenté au public devant plusieurs hautes personnalités et des confrères de l’auteur.

Les élèves de l’école privée youchaou ont fait un bref exposé du contenu du roman avec leur professeur Modibo Tangara en présence de l’auteur qui est déjà l’auteur d’un autre ouvrage : «La limite des grands maitres ». Les élèves ont présenté les quatre thèmes de « Les désillusions de Bouba » qui sont notamment le pouvoir, l’injustice et de la vengeance.

D’autres thèmes y ont été dégagés tels que l’infidélité à travers les personnages comme « Le Grand chef » et l’inspecteur Nango. Le thème de la violence se manifeste dans tout le roman ainsi que celui de la trahison (Le Grand chef et  Titi, une dame de fer ont trahi leurs conjoints, de même que l’inspecteur Nango qui a trahi Bouba).

Après ces différentes énumérations, les élèves n’ont pas manqué de résumer le roman : Bouba est un étudiant qui est pris, par le hasard d’un banal accident  de la circulation, dans un engrenage qui le plonge dans les méandres  pervers de la société qu’il découvre au rythme des saisons de sa vie.

Il se retrouve dans des relations étroites et complexes avec un  commissaire de police, un brin sourcilleux mais qui ne dédaigne  pas les galantes compagnies, et la belle Titi dont le charme ravageur lui ouvre des portes jusque dans les hautes sphères de l’État.

Autant  d’atouts que celle ci ne manque pas d’exploiter dans le trafic de  drogues et d’armes au profit de la nébuleuse des indépendantistes et  des islamistes radicaux. Bouba va débarquer sur des pratiques dont il était loin de soupçonner la réalité et qui lui font comprendre que les bons principes classiques  qu’ils pensaient connaître ont du mal à prospérer dans la vie  quotidienne.

À travers le regard juvénile et faussement naïf de l’étudiant, l’auteur  fait découvrir au lecteur le portrait d’une société qui semble avoir  tourné le dos aux valeurs d’honnêteté, au sens de l’intérêt général,  au risque de sombrer par ses propres turpitudes.

Bréhima Touré est journaliste au quotidien national du  Mali L’Essor. Titulaire d’un diplôme de l’École normale  supérieure (ENSUP) de Bamako et d’un diplôme du  Centre d’études des sciences et techniques de l’information  (CESTI) de Dakar, il fait ses débuts dans le journalisme  au quotidien privé malien « Les Échos ».

Après une brève direction du  bihebdomadaire privé « Le Reflet », il intègre la rédaction de L’Essor  dont il est actuellement le Rédacteur en Chef. Il fit une brève incursion  dans la haute administration comme Chargé de mission au cabinet du  ministre de l’Environnement et de l’Assainissement.

Aissata Diakité

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