Réformes et examens de fin d’année : Le Ministre Salikou Sanogo édifie l’opinion nationale

0

A cette veille des différents examens de fin d’année, le Ministère de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues Nationales a tenu une conférence de presse. C’était le samedi, 04 juin 2011 au Centre International de Conférence de Bamako. L’objectif était d’informer les journalistes des dates des examens de fin d’année et de discuter des nouvelles réformes qu’il a entreprises.

Placée sous la présidence du Ministre Salikou Sanogo, le Directeur du Centre National des Examens et Concours de l’Education, Hassimi Touré, le Directeur National de l’Enseignement Secondaire Général, Bakary Casimir Coulibaly et le Secrétaire Général, Dénis Dougnon, ont passé aux peignes fins la situation actuelle de l’enseignement secondaire général. La tenue des examens, l’application de la 10ème commune et les réalisations d’infrastructures  scolaires en cours ont été abordées de long en large.

Parlant des dates des examens, le Directeur du Centre National des Examens et Concours de l’Education, Hassimi Touré, a déclaré qu’elles sont fixées comme suit : le CAP, le 06 juin avec 14.614 candidats en compétition ; le Diplôme de fin d’Etudes Fondamentales (DEF), qui compte 211.213 candidats est prévu pour le 8 juin. Quant au Baccalauréat, il se tiendra le 14 juin avec 95013 candidats.  En ce qui concerne les Brevets de Technicien (BT) et l’Institut de Formation des Maîtres (IFM), ils auront lieu le 20 juin. A en croire M. Touré, toutes les conditions sont réunies pour la bonne tenue de ces épreuves. Ce, avant de se réjouir des performances qualitatives opérées en la matière.
Abordant les résultats de l’année dernière, M. Dougnon  a mis l’accent sur l’aspect catastrophique quantitatif avec son corolaire de pléthore des classes d’examens, la 9ème et 12ème année notamment. Cependant, il n’est pas déçu de ces résultats car, ils sont qualitatifs. Le changement de méthode de calculs qui est à la base de cet aspect nous permet de préparer nos élèves à l’harmonisation des examens de l’espace UEMOA. Il contribuera également à présenter de bons produits sur le marché de travail. Pour répondre aux exigences actuelles, le Ministère a entrepris de nombreuses actions. Il s’agit de la construction des nouvelles salles de classes, 1314 pour un coût total de plus de 10 milliards de nos francs. A cela, s’ajoute la création de 29 Centres d’Animation Pédagogique (CAP). Le corps enseignant n’a pas été oublié : des recrutements massifs ont eu lieu à ce niveau et plus de 10.000 contractuels ont intégré la Fonction Publique.

Dans la logique de l’application progressive des recommandations du Forum National sur l’Education, M. Casimir Coulibaly a annoncé l’application dès la rentrée 2011-2012 des nouvelles séries dans l’enseignement secondaire. Elle commencera par la 10ème commune. Mais auparavant, il a expliqué les motivations et la pertinence de l’introduction de ces différentes filières. Il s’agira d’adapter les filières de formation au Lycée à celle qui les attendent au Supérieur, afin de répondre aux réalités du marché de l’emploi. De quoi s’agit-t-il au juste ? De nouvelles séries seront introduites progressivement en lieu et place de celles existantes. En clair, l’année prochaine, la 10ème commune remplacera les deux anciennes, 10ème Sciences et 10ème Lettres. L’année suivante, il y aura une 11ème de trois séries dénommées : 11ème Lettre s (11èL), 11ème Sciences Economiques et Sociales (11è S.E.S) et 11ème Science (11è S). Ensuite, suivront les classes de Terminales composées de six (6) séries, dénommées respectivement : Terminale Langue Littérature (T.L.L), Terminale Arts-Lettre (T.A.L), Terminale Sciences Sociales (T.S.S), Terminale Sciences Economiques (T.S.Eco), Terminale Sciences Expérimentales (T.S.Exp) et Terminale Sciences Exactes (T.S.E).

Le Ministre Salikou Sanogo, dans sa conclusion, a exprimé son engagement et son optimisme quant à l’avenir de notre école. «En ma qualité d’enseignant, vu les efforts en cours du Gouvernement, je crois à l’avenir de l’école malienne. Je vois que les choses ont bougé et continueront à évoluer», a-t-il conclu.
Oumar KONATE

Commentaires via Facebook :