Retrait des bourses et trousseaux à ECOBANK : La tension monte dans les rangs des étudiants

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Décidemment le mariage entre les étudiants maliens et ECOBANK semble être scellé pour le meilleur et le pire. La bancarisation, malgré les efforts consentis de part et d’autre, n’arrive toujours pas à produire les résultats escomptés. Il suffit juste de jeter un coup d’œil dans les différentes agences d’ECOBANK, peu importe l’heure, pour s’en rendre compte. Les longs fils d’étudiants devant les guichets automatiques donnent à la banque beaucoup plus de visibilités contrairement à ses concurrents. Mais aussi, davantage de problèmes à gérer et leurs risques de dérapage.  
N’eut été l’intervention des forces de l’ordre ou l’implication du secrétaire général du comité AEEM de l’Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako, l’agence Ecobank de Badalabougou se situant tout juste à la décente de la colline de savoir aurait subit un mauvais lundi 2 avril. Pour cause, la colère des étudiants suite aux problèmes constatés dans la gestion de leurs trousseaux et bourses. En effet, la banque est confrontée depuis un certain temps à une affluence notoire des étudiants pour le retrait de leurs ‘’sous’’. Aucun guichet n’est épargné par cet afflux. La tension, du côté des étudiants, est montée d’un cran. ‘’ Nous n’en pouvons plus’’, ‘’trop c’est trop’’, ‘’je préfère qu’on retourne au système des guichets dans les facs que de subir cette humiliation et toutes les souffrances qu’on nous fait subir ici’’, ‘’A bas Ecobank’’…tels sont, entre autres, témoignages recueillis auprès de certains étudiants approchés par notre rédaction. Ils reprochent à la banque de les marginaliser en refusant souvent de traiter leurs dossiers et demandes. A cela, s’ajoutent : les contraintes liées au dépôt des dossiers pour les nouveaux bacheliers ; la rectification des éventuelles erreurs sur les dossiers pour les anciens ; le disfonctionnement de plusieurs cartes déjà octroyées ; le non- approvisionnement de certains comptes ; la non-collaboration des agents ; la défaillance des guichets…
Les problèmes, dans cette affaire de bancarisation, il en existe plein. Qu’à cela ne tienne, et force est de reconnaitre, beaucoup sont gérables avec la patience et la synergie d’actions. Au regard de la situation actuelle qui prévaut dans le pays, ECOBANK, le centre national des œuvres universitaires et tous les acteurs de l’université doivent multiplier les actions pour éviter un scandale.  Des initiatives de sensibilisation doivent être menées auprès des étudiants pour anticiper les dérapages. Les investigations sur le terrain nous ont permis de comprendre qu’une bonne partie des problèmes actuels est liée aux étudiants eux-mêmes. Il s’agit de la mauvaise utilisation des guichets et le non respect de certaines procédures. La mauvaise communication autour de la question a instauré un climat de désinformation générale poussant du coup plusieurs étudiants  à affluer vers les guichets alors que leurs comptes n’ont pas été approvisionnés. Nous invitons les étudiants, en dépit des problèmes, à la réserve, la communication et le sacrifice. L’université a subit d’énormes coups et leur avenir se retrouve davantage compromis avec le climat d’incertitude qui prévaut. Tout problème est à éviter pour leur propre bonheur. La sauvegarde de l’année académique et la préservation de la stabilité sociale doivent être placées au dessus de tout. Les tensions, par ci et par là, sont à éviter au risque de ne plonger l’université dans le KO. Aux autorités universitaires et structures en charge de la bancarisation, ‘’mieux vaut prévenir que de guérir’’.
MAMOUTOU TANGARA &
 SEYDOU.K.KONE

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8 COMMENTAIRES

  1. vive la guerre au Mali, vive la rébellion Touareg.
    Vous les maliens vous allez payer votre soutien a ADO. C’est vous ki avez pris les armes en Cote d Ivoire, pour voler violer tuer des pauvres ivoiriens pour soutenir ADO ce tueur. Aujourd’hui c’est votre tour. vous allez payer ça… vive la guerre, vivent les Touaregs. 👿

    • serygaspar je sais si tu es le fils de ta mère je veux que tu me répond sur ce numéro 0022376432109 un groupe malien ne peut pas déterminer tous les maliens on est rien n’avoir avec la guerre ivoirien donc le mali est un pays béni ça peut être difficile mais ça va passer si tu digne donne moi ton contact je vais te chercher vraiment tu es méchant

  2. vive la guerre au Mali, vive la rébellion Touareg.
    Vous les maliens vous allez payer votre soutien a ADO. C’est vous ki avez pris les armes en Cote d Ivoire, pour voler violer tuer des pauvres ivoiriens pour soutenir ADO ce tueur. Aujourd’hui c’est votre tour. vous allez payer ça… vive la guerre, vivent les Touaregs.

  3. Effectivement qu’on laisse le problème politique et que le peuple chasse tous les militaires en ville pour le Nord

  4. Mon frère, je serai parmi ceux qui marcheront à tes côtés mais hélas il n’y a plus de militaires, ils ont tous enlèvé les tenus et ils attendent que le Mali soit sous le joug des colonisateurs integristes et françaises pour venir faire les “lèche-Q” mes excuses pour ce mot
    Mes respects

  5. quant on voit à quel point le régime de ATT à fait de l’école malienne ça m’étonne même que l’université continue de fonctionné et cela tant mal que pire.
    honte à att et vivement un nouveau président car c’est lui même qui à salit son nom en ce mettant dans cette situation, tu as sali le nom du Mali
    et à tous ces politiciens sachez dorénavant que les gens vous suivent de près tout ça est arrivé par ce que les gens vous ont accordé leurs confiance mais cela ne reproduira plus
    soit vous faites votre travail soit vous dégagez vous n’êtes pas indispensable pour le Mali après tout!!!

  6. Il faut vous en prendre a vous meme. je me demande de quoi nous sommes faite au Mali
    Mais bon Dieu, qui serait ce leader au Mali qui aura le courage de dire aux militaires, en premiers les truffions qui ont crees ce probleme, qui serait assez homme au Mali pour dire aux militaires d’aller faire leur boulot. Imagine-t’on ce que traversent les gens a Gao, Tombouctou et Kidal? Pense-t-on a ceux qui vivent sous le joug de ces rebelles? Comme on dirait a Gao tous ce sont de “fougoto”. Le caractere national du Mali est mis a nu aujour’hui: je ne suis pas concerne , tant que je ne vis pas le probleme.
    Je vous jure, SI J’ETAIS AU MALI AUJOUD’HUI ET SI J’AVAIS LA POSSIBLITE DE ME RENDRE AU MALI AUJOURD’HUII, J’INITIERAIS UNE MARCHE POUR DEMANDER AU SOLDATS D’ALLER SE BATTRE. JE MANIFESATERAIS A KATI, BAMAKO, SIKASSO, KOULIKORO CONTRE LA PRESENCE DE MILITAIRE DAQNS NOS VILLE TANT QUE LES VILLE DU NORD NE SONT LIBEREES.

    • merci, bien dis. que dieu protege le MALI,
      Pour quelle raison le CNRDRE organise une conferrence a BKO. allez liberez le nord dabord.

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