Retour du bac oral : Pour une école performante et compétitive

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Axée sur le retour des fondamentaux à l’école, la rentrée scolaire 2019-2020 débute avec un changement systématique à travers la réintroduction du baccalauréat oral et le retour de l’ordre et de la discipline à l’école.

Le Ministre de l’éducation nationale, Dr Temoré Tioulenta en conférence de presse la semaine écoulée dans le cadre de la rentrée des classes, effective depuis le 1er octobre sur l’ensemble du territoire national, a annoncé les changements opérés par son département en ce qui concerne l’évaluation des apprentissages. Il s’agit surtout du retour du baccalauréat oral dans les examens de fin d’année des élèves en terminale.

Cette réintroduction fait conformer ainsi le baccalauréat malien à celui des pays voisins.
Selon le Ministre, cette rentrée scolaire 2019-2020 est axée sur le retour des fondamentaux à l’école : L’ordre et la discipline, le respect de l’apprenant envers son instructeur, la réintroduction du Baccalauréat oral, le recrutement des enseignants volontaires à Kidal et l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants.

Le Ministre avait rencontré, en fin septembre, dans le cadre des préparatifs de la rentrée des classes, les directeurs des académies d’enseignement et les services rattachés pour échanger avec eux et faire le cap sur la rentrée scolaire 2019-2020.

Dans la même vaine, Ministre Tioulenta avait exhorté les DAE à prioriser à suffisance, l’orientation des admis au DEF au sein des écoles secondaires public.

De par ce procédé, le Ministre entendait ainsi, permettre à l’Etat d’économiser plus de ressources sur les 30 milliards de FCFA de subvention de frais de scolarité octroyés à l’éducation nationale chaque année.

En quelques mois à la tête du département de l’éducation nationale, Dr Temoré Tioulenta aura relevé de nombreux défis et ouvert des perspectives de grandeur à l’école.

Outre l’entente retrouvée avec les syndicats des enseignants, le sauvetage de l’année scolaire 2018-2019 et le retour du baccalauréat oral à côté de l’écrit sont des faits incontestables qui puissent témoigner de la détermination du ministre.

Autre défi auquel le département de l’éducation nationale s’apprête à s’attaquer : le surpeuplement des enseignants dans les capitales régionales au grand dam des zones reculées souffrant d’un manque criard de personnel enseignant.

«Nous sommes en train de recenser partout à Bamako où il y a de surplus d’enseignants pour procéder à leur réaffectation, là où le besoin est pressant. Pour l’instant, nous ne pouvons pas permettre de mutation à Bamako », explique un haut cadre du ministère de l’éducation nationale en réponse à une sollicitation.

Ousmane MORBA

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