Cette situation qui interpelle tous, est le reflet de la mauvaise santé de notre éducation qui doit combattre la médiocrité. C’est l’académie d’enseignement de Tombouctou qui se classe première nationale avec 61,63% de taux d’admission.
A Bamako, l’académie d’enseignement de la rive droite réalise 30,90% de réussite tandis que la rive gauche obtient 36,97%. Les autres académies ont obtenu les résultats suivants :Bougouni 25,45% contre31,15% en 2014; Dioila 18,24%contre36,72% en 2014 ;Douentza obtient42,85%contre65,72% en 2014 ; Gao réalise 42,85% contre70,46% en 2104 ; Kati 38,66% contre 48,78% en 2014 ; Kayes fait 24,90% contre 41,76% en 2014 ; Kita se retrouve avec 27,58% contre 32,60% en 2014 . Koulikoro fait mieux en obtenant 34,28% contre 32,83% en 2014 ,tandis que Koutiala dégringole avec 25,98% contre 44,11% en 2014.
Quant à Mopti, elle chute à 45,95 % contre 50,42 en 2014. Au même moment, Nioro obtient 35,21% contre 54,39% en 2014 et San descend à 32,31% contre 39,58% en 2014 .Ségou n’échappe pas aussi à la contreperformance, elle obtient 25,40 % contre 43, 65% en 2014. Enfin Sikasso se console avec 32,36% contre 48,24% en2014 pendant que Bassikounou fait mieux en réalisant un taux de réussite de 59,35% contre 43, 37% en 2014.
Au lendemain de proclamation des résultats du DEF, une délégation de la Commission Education de l’Assemblée conduite par les Honorables Mme Haïdara Aïssata Haïdara, Présidente de la Commission et Adama Paul Damango le Vice Président a rencontré le Ministre de l’Education Nationale Kénékouo Barthélémy Togo, le Secrétaire Général du département Souleymane Goundiam
Les entretiens ont porté sur l’école malienne qui est et doit demeurer un secteur stratégique prioritaire pour un Mali émergent. Quand on sait que le développement des ressources humaines est la condition première de tout développement durable, on comprend pourquoi notre pays n’a pas autre choix que celui de renforcer son système éducatif, au moment où la mondialisation soumet tous les pays à des exigences de résultat, à une compétitivité permanente dans tous les domaines de connaissances et de compétences.
Mme Haïdara Aïssata Haïdara et Mr Kénékouo Barthélémy Togo se sont félicités du bon déroulement des concours et examens 2015 grâce à l’engagement et l’implication de tous les acteurs et partenaires de l’école, de la Commission Education de l’Assemblée Nationale en particulier.
Ils ont passé en revue plusieurs questions liées à la gestion de l’école et envisagé des mesures pour la préparation de la prochaine année scolaire.
Les entretiens se sont déroulés en présence du Chef de Cabinet Mohamed Sokona et des membres du Cabinet du Ministre de l’Education Nationale.
JEAN GOÏTA
Quel désarroi
et c’est avec ces cancres que vous voulez construire un nouveau Mali ❓ ❓ 🙄 🙄 🙄 là c ‘est la régression assurée alors que vous etes déjà entrain de dégringoler 😥 😥 😥
une petite comparaison : en Tunisie 60% des filles sont bachelières et dans les universités elles sont plus nombreuses que les garçons ……………….de quoi rever non ?? ❓ ❓ ❓ ❓
Il parait que la CEDEAO veut faire des examens globale pareil pour la sous région ouest africain. Le Mali va commencer par 2% de candidats admis, et après 10 ans peut être 40%, ça vaux le coup de réfléchir !
Lemaliabesoind, enseignementselectif
Quel désastre pour notre éducation
Comments are closed.