Les résultats du Diplôme d’étude fondamentale (DEF) ont été officiellement proclamés dimanche sur l’ensemble de toutes les localités de notre pays où ces examens ont été organisés. Ils étaient 194 249 à se présenter à cet examen de fin d’année. Au final 65.317 ont été déclarés admis à la date d’aujourd’hui sous réserve d’une ultime vérification.
Ainsi le taux national de réussite donne 33,63 % contre 36,34 % en 2012.
Rappelons que ces examens du DEF concernent les candidats des régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et une partie de celle de Mopti et le District de Bamako.
Quant aux candidats déplacés des régions du Nord non inscrits dans aucune de ces différentes localités, ils seront soumis à des examens spéciaux en octobre prochain.
Détail important : aucun candidat n’a été repêché au DEF 2013. Tous ceux qui sont déclarés admis le sont avec une moyenne de 10 ou plus, assure, le directeur du Centre national des examens et concours de l’éducation (CNECE), Hassimi Adama Touré. Il a par ailleurs précisé que si un candidat a été omis ou déclaré non admis à son examen, le décret n°423 du 2 octobre 2006 autorise ce candidat à réclamer d’être mis dans ses droits.
Ce même texte permet aux autorités scolaires de faire redoubler un candidat déclaré admis par erreur. Hassimi Adama Touré indique que les évaluations de fin d’année servent à connaître, à jauger et améliorer le niveau des élèves. A son avis, cette baisse du taux national de réussite est un message qui s’adresse à 4 niveaux. Elle s’adresse d’abord en premier aux enseignants qui doivent se poser des questions sur les efforts qu’ils déploient et la qualité des messages transmis à leurs élèves au cours de l’année scolaire. Les enseignants doivent également s’interroger sur les compositions et les exercices organisés en classe à l’endroit de leurs apprenants.
C’est aussi un message lancé à l’endroit des élèves. Ceux qui ont échoué doivent faire leur autocritique sur la qualité de leur travail pendant l’année et se souvenir des conditions de travail mis à leur disposition par leurs parents. La baisse du taux de réussite s’adresse également aux parents d’élèves.
Le directeur du Centre national des examens et concours de l’éducation estime que chacun doit pouvoir juger son degré de responsabilité.
La baisse du taux national d’admission s’adresse enfin aux autorités scolaires. Celles-ci comprendront selon lui que ces résultats sont le fruit de notre système.
Adama DAO
AFEL BOCOUM
Ah Dieu merci.
voila un journal qui nous informe sur d’un tel evenement une Semaine apres
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