Résultats du Baccalauréat malien 2018 : 28917 admis sur les 101396 candidats, soit 28,52%

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Déroulement des épreuves du Baccalauréat 2018
Une vue des élèves (photo à titre illustratif

Les résultats de la session de juin du Baccalauréat malien 2018, lundi 30 juillet par le département de l’éducation nationale à travers la Direction du centre national des examens et de concours (DCNEC). Constat: pas fameux comme les résultats de l’année dernière. Sur les 101 396 candidats qui ont examinés, seuls 28917 postulants ont réussi, soit un taux de réussite de 28,52%. Ce taux, indique le Directeur du centre national des examens et de concours, Pr. Mohamed Sidda Maiga, est légèrement inférieur au taux de réussite de 2017 qui a été de 32,64%, soit une baisse de 4,12%.

Comme commentaire sur ce résultat, le DCNEC, Pr Mohamed Sidda  Maiga, dit que ce taux est un taux moyen qui s’explique par plusieurs facteurs comme la diminution du temps d’apprentissage et le manque d’évaluation dus aux mouvements d’humeurs de certains enseignants en lien avec le statu autonome qui a pris du retard dans son adoption et application.

Ensuite,  il y a les cours de soutien qui ont été organisés en 2017 à l’intention des candidats dans le cadre du programme présidentiel qui n’ont pas pu être organisés cette année en 2018 qui est une année d’élection demandant beaucoup de moyens à l’Etat. Concernant, la situation des candidats maliens au BAC refugiés en Mauritanie, Pr Mohamed Maiga, a annoncé que leur taux de réussite est de 58%.

Les examens à leur niveau, a-t-il précisé, ont faits dans une seule série : Terminale Langues Littérature (TLL). L’Académies de Bamako rive droite suit avec 34,93% ;  celle de Gao fait 21,56% et celle de Tombouctou arrive avec 18,59%.

Pour terminer, Mohamed Maiga a demandé aux élèves qui n’ont pas été admis de ne pas se décourager, de se mettre au travail pour réussir prochainement. Pour cela, il a demandé aux parents d’élèves de les accompagner. Les mêmes vœux ont été formulés à l’endroit de tous les acteurs de l’école malienne pour que le taux de réussite soit en augmentation. « C’est en se donnant les mains, que nous allons réussir, trouver des solutions », déclare Mohamed Maiga.

Hadama B. Fofana

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6 COMMENTAIRES

  1. je me demande si les responsables de ce pays ont souci l’avenir. comment le mali peut assurer son avenir avec ce taux.
    chaque année au même moment, j’écris, que moi à la place du président, je démettrai le ministre de l’éducation de ses fonctions.
    ça fait 20 ans que ça dure.
    une des raisons pour laquelle, je ne vote pas.
    le processus électoral est confondu à un rang au jour du vote.
    voter pour un président, qui au lendemain de son élection, prend ses pouvoirs en france ou ailleurs, non.
    des présidents comme trump ont des beaux jours devant eux.
    les africains votent pour de présidents auxquels on dicte de l’extérieur la politique à conduire.
    toutes ses mesures prises, suppressions des examens entrée en 7ème, réduction des taux d’admission pour répondre aux directives du fmi, la banque mondiale, etc.
    la dernière, la guinée, qui justifie la hausse du prix du carburant par les directives du fmi.
    comment accepter l’inacceptable?
    que la guinée évoque de raisons dûment justifiées pour de motifs de développement, il n’y a pas de problème. les guinéens comprendront, quand ils verront que ces hausses iront au développement.
    au mali, c’est pire. j’ai plusieurs fois suivi les changements de prix des hydrocarbures.
    si aux usa, on avance une hausse, le prix est répercute sur la pompe au mali le lendemain, sans les stocks soient encore arrivés.
    autrement, le prix est appliqué aux anciens stocks. sans aucune péréquation.
    alors que quand il y a baisse, ce n’est pas automatique.
    des prix appliqués à de stocks non achetés, non rentrés en stocks; ainsi donc, l’état, les commerçants se sucrent sur le dos de maliens.
    depuis que la crise du prix a secoué Haïti et la guinée, de 2 changements de prix du baril sont intervenus sans que le mali ne change son prix, contrairement au passé.

  2. un pays qui néglige l’éducation des jeunes dans un monde qui ne fait pas de place aux ignorants.
    Le Mali, ses responsables politiques et administratives méconnaissent les enjeux de l’éducation. Cette négligence compromet gravement l’avenir du pays. Elle livre la jeunesse aux charlatans marabout qui leurs inculquent des idées rétrogrades. Un phénomène qui prépare le Mali à devenir un pays islamique.
    Personne ne semble voir venir les conséquences désastreuses d’une jeunesse inculte, sans formation et sans éducation.
    L’école publique est désormais au Mali une coquille vide.

  3. Erratum ;

    ” … Constat: pas fameux comme les résultats de l’année dernière. Sur les 101 396 candidats qui ont examinés, seuls 28917 postulants ont réussi, soit un taux de réussite de 28,52%. Ce taux est légèrement inférieur au taux de réussite de 2017 qui a été de 32,64%, soit une baisse de 4,12%…
    … ce taux est un taux moyen qui s’explique par plusieurs facteurs comme la diminution du temps d’apprentissage et le manque d’évaluation dus aux mouvements d’humeurs de certains enseignants en lien avec le statu autonome qui a pris du retard dans son adoption et application… ” … /// …

    :

    C’est des bobards. Ils n’ont pas assez de places et de structures d’Accueil suffisantes pour accueillir un nombre important d’Etudiants dans de bonnes conditions. Alors, ils serrent la visse en laissant exprès tous ces Jeunes sur le carreau. C’est nul… !

    En FRANCE cette année, ils ont eu plus de 88% de réussite au BAC… D’accord, il faut comparer ce qui sont comparables… La FRANCE est pays riche et développé… Le MALI est censé être pauvre et sous-développé. Nous ne sommes que potentiellement riches…

    A un moment donné quand même, il faut concrétiser le potentiel… Au MALI, on doit créer une Université dans chaque capitale régionale du MALI, de Kayes à Kidal, créer des Lycées dans chaque Chef-Lieu de Cercle, créer un Lycée dans chaque Chef-Lieu d’Arrondissement. Créer des Ecoles de formation qualifiante aux métiers intellectuels et/ou manuels…
    Mais au MALI, C’est les Partenaires Financiers qui ont les moyens. Et c’est de nos Partenaires techniques et financiers que dépendent les réalisations des projets de nos Gouvernants. Autant dire que, c’est de nos partenaires techniques et financiers que dépend le développement de notre pays. On risque d’attendre…, même longtemps… !

    Ces Jeunes qui ne sont pas reçus au Bac, ne doivent pas se décourager. Aller à l’école, avancer et arriver jusqu’au niveau du Bac. Ce n’est pas rien…
    S’ils n’ont pas le Bac, ils ont le niveau qui leur permet d’entrer dans des Ecoles de Formation qualifiantes aux métiers intellectuels et/ou manuels…
    Avec une bonne formation qualifiante, on peut bien trouver un emploi décent qui permette de bien gagner sa vie…
    Loin de moi, l’idée de minimiser l’enjeu pour eux. Et surtout les sacrifices et les efforts qu’ils ont consentis qui se trouvent ainsi contrés. Mais pour leur dire que, humainement…, quand on sait les difficultés de nos pays… L’on peut considérer qu’un Jeune n’a pas démérité dans ses études en arrivant jusqu’au niveau Bac.

  4. ” … Constat: pas fameux comme les résultats de l’année dernière. Sur les 101 396 candidats qui ont examinés, seuls 28917 postulants ont réussi, soit un taux de réussite de 28,52%. Ce taux est légèrement inférieur au taux de réussite de 2017 qui a été de 32,64%, soit une baisse de 4,12%…
    … ce taux est un taux moyen qui s’explique par plusieurs facteurs comme la diminution du temps d’apprentissage et le manque d’évaluation dus aux mouvements d’humeurs de certains enseignants en lien avec le statu autonome qui a pris du retard dans son adoption et application… ” … /// …

    :

    C’est des bobards. Ils n’ont pas assez de places et de structures d’Accueil suffisantes pour accueillir un nombre important d’Etudiants dans de bonnes conditions. Alors, ils serrent la visse en laissant exprès tous ces Jeunes sur le carreau. C’est nul… !

    En FRANCE cette année, ils ont eu plus de 88% de réussite au BAC… D’accord, il faut comparer ce qui sont comparables… La FRANCE est pays riche et développé… Le MALI est censé être pauvre et sous-développé. Nous ne sommes que potentiellement riches…

    A un moment donné quand même, il faut concrétiser le potentiel… Au MALI, on doit créer une Université dans chaque capitale régionale du MALI, de Kayes à Kidal, créer des Lycées dans chaque Chef-Lieu de Cercle, créer un Lycée dans chaque Chef-Lieu d’Arrondissement. Créer des Ecoles de formation qualifiante aux métiers intellectuels et/ou manuels c’est eux qui ont les moyens…
    Mais au MALI, C’est les Partenaires Financiers qui ont les moyens. C’est de nos Partenaires techniques et financiers que dépendent les réalisations des projets de nos Gouvernants. Autant dire que, c’est de nos partenaires techniques et financiers que dépend le développement de notre pays. On risque d’attendre…, même longtemps… !

    Ces Jeunes qui ne sont pas reçus au Bac, ne doivent pas se décourager. Aller à l’école, avancer et arriver jusqu’au niveau du Bac. Ce n’est pas rien…
    S’ils n’ont pas le Bac, ils ont le niveau qui leur permet d’entrer dans des Ecoles de Formation qualifiantes aux métiers intellectuels et/ou manuels…
    Avec une bonne formation qualifiante, on peut bien trouver un emploi décent qui permette de bien gagner sa vie…
    Loin de moi, l’idée de minimiser l’enjeu pour eux. Et surtout les sacrifices et les efforts qu’ils ont consentis qui se trouvent ainsi contrés. Mais pour leur dire que, humainement…, quand on sait les difficultés de nos pays… L’on peut considérer qu’un Jeune n’a pas démérité dans ses études en arrivant jusqu’au niveau Bac.

  5. Résultats du Baccalauréat malien 2018 : 28917 admis sur les 101396 candidats, soit 28,52% une baisse du taux de reussite de 5% par rapport a 2017. Résultats du Baccalauréat malien de Bou. Boua ka bla, barissa Boua decera koi!

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