Réseau des femmes universitaires enseignantes : « Les femmes enseignantes veulent participer au niveau supérieur, à la recherche et à l’exercice de la science »

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Réseau des femmes universitaires enseignantes : « Les femmes enseignantes veulent participer au niveau supérieur, à la recherche et à l’exercice de la science »
Bouaré Assan Soumaré, enseignante à la FSEG)

Pour elles, le temps ne doit plus être celui de l’attentisme où la femme doit tout attendre en Afrique. Il faut aller à la recherche des connaissances scientifiques exploitables. Au centre des activités : la femme. Et pourquoi pas ?

Il faut tout d’abord préciser que c’est un réseau apolitique et à but non lucratif, crée pour une durée illimitée. Avec comme dévide : Education-Solidarité-Développement.

L’adage selon lequel « ce que femme veut Dieu veut », se confirme jusque là. Car, déjà, ces femmes enseignantes réunies au sein du réseau qui vient d’acquérir son récépissé, a un siège social au rectorat de l’Université des Sciences juridiques de Bamako. Là, se rencontre les femmes universitaires enseignantes. Objectif ? Inciter les autorités de l’Etat à prendre des mesures idoines pour la participation de la femme enseignante au niveau supérieur à la recherche et à la science. Pas que cela, elles veulent à partir de ce réseau, renforcer la collaboration entre les femmes enseignantes-chercheurs du Mali et du reste du monde pour la promotion de la recherche scientifique.

Dans leurs plans d’actions, ces femmes s’engagent à chercher des bourses de formation des femmes dans le domaine scientifique, tout en formant et en promouvant la recherche sur des diverses thématiques du développement socio-économique.

Pour Mme Bouaré Assan Soumaré, membre très active du mouvement, « il faut aller jusqu’à soutenir avec tous les moyens possibles, l’éducation de la petite fille. Ce qui contribuera à son épanouissement réel, et nous comptons nous rendre partout au Mali, voire, hors du Mali pour véhiculer notre message qui est celui de l’insertion de la femme au centre de toutes les activités de la recherche.»

C’est un ouf de soulagement pour les analystes qui pensent que ce combat, venant des femmes mérite le soutien indéfectible  des autorités.

Dans leur plan de communication, « nous appelons à toutes les femmes universitaires-enseignantes, d’où qu’elles soient, à intégrer le réseau afin que nous réussissions nos objectifs qui sont à l’intérêt de tous et de toutes.»

 

IMT

redactionlarevelation@yahoo.fr

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