Reprise de l’école à Kidal : Les syndicats d’enseignants opposés au redéploiement leurs militants sans les forces de défense et de sécurité

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L’entrée de la ville de Kidal

L’un des grands défis du gouvernement était de tout mettre en œuvre pour que les enfants de la 8ème région du Mali, Kidal, nostalgiques des classes depuis 2012 redécouvrent les bancs de l’école le lundi 19 octobre 2015. Mais après avoir réussi cela, l’autre grand défi qui est aussi essentiel, est le redéploiement total de l’administration scolaire, des enseignants, piliers de toute éducation. Si cela n’est pas effectif, alors, la reprise symbolique de l’école à Kidal constituerait une action inachevée de la part des plus hautes autorités du pays.

Le niet catégorique des syndicats pour l’envoi des enseignants à Kidal

En tout cas, c’est une autre phase cruciale qui est ouverte. Comment les services éducatifs déconcentrés de l’Etat, les administrateurs scolaires et les enseignants pourront être redéployés sans que les forces de sécurité et de défense du pays le soient en premier dans cette partie du pays ? Une chose est claire, l’école à Kidal sans la représentation nationale, le symbole du pouvoir à Kidal, serait tout simplement  de la poudre aux yeux des Maliens. Toutes ces actions complémentaires qui feront de l’école une réalité à Kidal ne sont par pour demain. C’est un long processus. En attendant, pourrons-nous dire qu’il existe une école à Kidal ?

A titre de rappel, les leaders de la CMA, après avoir accepté les modalités cérémoniales de la rentrée scolaire dans la ville de Kidal, ont aussitôt fait volte-face. Même après la signature de l’accord pour la paix, ces séparatistes n’ont jamais digéré qu’ils soient toujours sous l’autorité du pouvoir de Bamako. C’est ainsi qu’ils ont mis des stratégies en place pour empêcher le ministre de l’Education Nationale et sa délégation de se rendre à Kidal tout en mobilisant les femmes et les enfants de manifester dans la rue contre toute arrivée de la dite délégation à Kidal. Ainsi, ils ont obtenu ce qu’ils souhaitaient, c’est-à-dire que la rentrée scolaire se fasse à Kidal sans la présence symbolique du pouvoir du pays. Malgré  que cette proposition faite à la dernière minute par les leaders de la CMA ait été rejetée par Bamako. Aujourd’hui, une chose est claire, si le processus de Démobilisation, Désarmement et Réintégration (DDR) des éléments des groupes armés n’a pas atteint un certain niveau, on ne peut pas affirmer que l’école est devenue une réalité à Kidal. Faut-il le signaler, ce processus de DDR n’est pas encore entamé. Il y a des blocages partout même si les choses bougent lentement. Pendant ce temps, les enseignants sont sur le pied de guerre. Ils sont prêts à être radiés de la fonction que de se rendre à Kidal, qu’ils qualifient de boucherie pour eux sans les services de défense, de sécurité, la représentation nationale, c’est-à-dire le Gouverneur de Kidal qui est lui-même délocalisé actuellement à Gao.

Pour eux, l’assassinat barbare des représentants de l’Etat à Kidal après la visite du Premier ministre Moussa Mara et de certains civils innocents demeure gravé dans la mémoire collective des Maliens alors qu’aucune action n’a encore été entamée pour que les auteurs de cet acte ignoble soient punis par la justice.

Boubacar Diarra

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83 COMMENTAIRES

  1. Le gouvernement est bel et bien confiant des risques que cours les enseignants maliens étant à Kidal sont la présence des forces de l’ordre maliens, raison pour laquelle le gouvernement a tenu à se mettre d’accord avec la CMA sur la sécurité des enseignants mutés à Kidal.

  2. Le gouvernement est en train de tous mettre n’œuvre pour que la FAMA et l’administration retourne pour de bon à Kidal d’une manière définitive.

  3. Je pense que les enseignants sont dans leur plein droit, mais ils doivent faire confiance à leur gouvernement. Le gouvernement, la plateforme et la CMA sont en train de tout mettre en n’œuvre pour que l’ordre et la sécurité puisse être à Kidal.

  4. Certes les forces de l’ordre et de défense en sont pas dans la majeure partie des localités de Kidal, mais je pense que les enseignants doivent faire confiance à l’accord de paix signer le 20 juin passé.

  5. Les enseignants sont dans leur droit absolu de demander la présence de l’armée dans la région de Kidal. C’est la seule chose à faire maintenant. Cette rentrée sans le ministre de l’éducation n’a rien de mal elle est juste symbolique. Le plus dur était de faire rentrée les élèves. Cela a été fait. 💡 💡 💡 🙄 🙄 🙄 🙄

  6. Les parents d’élèves sont heureux de voir leurs enfants dans les classes, assis sur les bans. Cette rentrée marque la fin de la crise au nord. Les autorités maliennes sont à saluer pour les efforts déployés dans le processus de la paix. L’essentiel a été fait. Mais il reste encore beaucoup à faire. 😀 😀 😀 💡 💡 💡 💡

  7. Sachons vraiment faire la part des choses pour en tirer une conclusion et une conclusion issue d’une mure réflexion. Nulle n’ignore les gros efforts que le gouvernement malien, les ONG, les partenaires étrangers, les organismes développement spécialement pour eux, les associations ; ont fait pour sortir le septentrion de la misère sans que ces nombreuses aides n’aient des effets visibles dans leur développement. Alors il nous revient de nous poser ces questions qui sont les suivantes : QUE FAIT-ON AVEC TOUTES LES SOMMES QU’ON LES VERSE CHAQUE ANNEE ? COMMENT LES UTILISE-T-ON ? EST-CE-QU’IL NE FAUT PAS CHANGER DE METHODE D’UTILISATION DE L’ARGENT A INVESTIR ?

  8. Si moi je venais du nord je ne serais pas vulnérable jusqu’au point où j’allais faire de la guerre pour me protéger. Je pense sincèrement que les jeunes de cette localité doivent lutter d’abord contre la corruption qui sévit chez eux. Ce sont leurs responsables dans les mains desquels se passent toutes ces fortunes qui bouffent tout sans penser à eux. Ce n’est pas surtout la faute du gouvernement mais celle de leurs responsables corrompus ni foi ni loi ni pitié ni vergogne ni conscience ni souci.

  9. Nous sommes maintenant convaincus que l’accord d’Alger est en train de s’appliquer. Cette rentrée scolaire est l’un des effets de cet accord pour la paix et la réconciliation nationale. Espérons que cette rentrée soit le début de la paix et de la réconciliation. Bon courage aux élèves de la région.
    Dans peu de temps, les forces de sécurité seront déployées dans les régions. Les enseignants sont dans leur droit de demander cela. Et le gouvernement le fera également. 😀 😀 💡 💡 💡

  10. IL FAUT SAVOIR QUE LE PROMBLEME DU NORD EST BIEN PROFOND QUE NOUS LE PENSONS TOUS. SEULS LES DIRIGEANTS DE CETTE LOCALITE PEUVENT NOUS EN DIRE PLUS ET COMMENT ILS UTILISENT LES SOMMES QU’ON LEUR DONNE POUR LA CONSTRUCTION DE CETTE ZONE.

  11. Bonne rentrée scolaire à mes collègues élèves et étudiants de la région de Kidal. Nous sommes contents tous contents de les voir de nouveau sur les bans.
    J’invite les enseignants à l’apaisement. Il ne faut pas qu’ils boycottent de nouveau cette année scolaire. 😆 😆 🙄 🙄 🙄 🙄

  12. Maintenant le grand temps est venu pour que les intellectuels de la zone nord se ressourcent en ayant de la conscience. Le temps est venu que ces parties du nord tout comme les autres localités du Mali se considèrent comme un acteur principal et non des simples spectateurs dans la construction de leur milieu social. Il est grand temps que les jeunes de ces milieux se lèvent pour travailler et qu’ils sachent que seul le travail paye véritablement l’individu. Il est vraiment grand temps que la communauté nordiste se lève pour faire de leur milieu social un espace sur lequel les habitants sont épanouis grâce à leur propre travail.

  13. C’est avec plaisir que j’exprime ma joie d’entendre que les écoles de Kidal rouvrent leurs porte. Les enfants de cette localité sont des bienheureux aujourd’hui, après plus de deux ans “sans scolarité”. Nous saluons nos autorités et les groupes armés de la Plate-forme et de la Cma pour leur accord. 💡 💡 💡 💡 😆 😆 😆

  14. Les groupes en pouvaient pas empêcher le gouvernement de se rendre à Kidal pour la cérémonie de la rentrée scolaire après trois ans d’absence. Seulement que la politique de résolution de la crise du gouvernement dictait ainsi. 😀 😀 😀 💡 💡 💡

  15. La présence du gouvernement n’avait rien d’importance dans la cérémonie de la rentrée scolaire à Kidal. L’essentiel est que les élèves sont de retour dans les classes. Les parents d’élèves sont contents de voir leurs enfants reprendre les chemins de l’école. 😛 😛 😛 😆 😆 😆

  16. Le développement de cette zone se trouve entre les mains de la population nordiste et non dans celles du gouvernement malien. La population doit faire de leur développement un i bien accentué en se procurant des activités connexes et diverses. Il ne faut pas seulement se limiter au seul élevage. Ils peuvent entreprendre des activités telles que : le maraîchage, la culture, le jardinage et le commerce renforcé.

  17. Nous sommes tous contents que la paix et la tranquillité soient revenues dans notre pays. Mais il y a toute fois des soucis à faire quoi qu’on fasse ou quoi qu’on dise. Le nord ne sera tranquille que lorsque la population toute entière fasse de l’idée de la paix et de la tranquillité leur lutte commune. Ensuite le travail doit se trouver dans leur menu quotidien. Ce n’est pas en restant immobile qu’on peut atteindre les objectifs de la paix et de la stabilité.

  18. Disons que c’est avant tout grâce à l’accord de paix et de réconciliation que nous pouvons penser à tous plans de développement pour notre pays. C’est cet accord qui nous donnera l’occasion de prendre des initiatives pour renforcer les acquis et les méthodes pour mieux construire cette zone tant convoitée. Ensemble, nous arriverons à une destination merveilleuse qui sera basée seulement sur le développement social, économique et culturel de notre pays tout entier.

  19. Ce qui est fait est fait, pensons à l’avenir de notre pays. On est tous content que les enfants puissent reprendre les écoles.

  20. Que Dieu nous aide cette fois ci à avoir une bonne issue et une issue définitive à la crise nordiste qui nous a toujours mis en retard depuis les indépendances jusqu’à nos jours. Après la mise en place des comités, des structures de développement, des commissions spéciales pour le développement du nord, et d’autres…. ; nous voudrions que le gouvernement fasse tout pour que nous ne soyons plus en crise à cause de ce septentrion. Merci et que le TOUT PUISSANT nous assiste vraiment dans ce combat.

  21. Incha allah, tout va finir bientôt. Nous sommes déjà tous au courant de l’évolution des choses. Le gouvernement s’est donné profondément sous la couverture du président de la république, des organismes se battent pour la même cause, nos partenaires financiers sont en train de débloquer de grosses sommes pour le développement du nord, nos confrères eux-mêmes ont pris le taureau par les cornes. Donc, je me dis que cette situation sera réglée et nous ne reverrons plus jamais cette crise, s’il nous plaît et s’il plaît à Dieu !!!

  22. Laissez-nous savouré cet instant de joie, après tant de peur et de désespoir. Arrêtez de nous effrayé avec vos informations non fondé

  23. Quoi qu’il advienne, il faut savoir que les maliens ont toujours voulu de la paix, de la paix et rien que de la paix. Donc, en premier temps nous remercions le président de la république pour son apport au Mali. Ensuite nous remercions les militaires qui ont vaillamment combattu pour la noble cause de la république. Puis nos remerciement s’adressent à l’ensemble des ministres qui ont incessamment travaillé pour qu’on arrive jusqu’à aboutir à un accord portant sur la paix et la réconciliation nationale. Enfin, nous remercions avec la plus grande considération les soldats français et onusiens qui ont toujours été aux côtés des nôtres pour tenir tête à tête contre les ennemis. Merci effectivement à toutes les personnes qui ont joué passivement ou activement dans cette partie d’élaboration et de mise en application de cet accord.
    A présent, le combat est à moitié aboutit et il reste une moitié (difficile) qui constitue le maintien de la paix dans le pays pour de bon.
    Vive le Mali !!!
    Vive la paix !!!!
    Vive la réconciliation !!!
    La république du Mali, un peuple, un but, une foi !!!

  24. La reprise des classes a été une très bonne nouvelle pour toutes les maliennes. On félicite vraiment le président de la république. Si le ministre n’était pas présent il y’à surement une raison à cela.

  25. La reprise des classes de Kidal a été un immense plaisir pour tout le monde. Donc ne vient pas gâcher notre joie avec des suppositions.

  26. Les journalistes maliens vous voyez du mal partout. Si le ministre n’était pas présent, on doit savoir que ce n’était pas pour rien.

  27. M. le journaliste, on est en train d’aller vers la paix. On est tous content pour les reprise de l’école a Kidal, de grâce ne vient pas nous mettre d’autre idée a dans tête

  28. Les syndicats des enseignants sont tout à fait dans leur droit de refuser de se rendre à Kidal sans le retour de l’administration et de nos Famas. Toute fois, ils sont priés de cogiter à cette population dans le besoin. Ils sont tout aussi comme nous autres frustrés par l’idée d’insécurité mais cela ne les empêche pas de vivre leur quotidien.

  29. Je pense que le gouvernement est déjà conscient de la situation, qu’il fera le maximum pour trouver une meilleure solution à ce problème. La CMA ne pourra s’opposer éternellement au retour des FAMAS à Kidal.

  30. Sans la présence des forces armées maliennes à Kidal la population ne sera pas rassurer du retour de la sécurité. Les forces armées maliennes doivent reprendre le contrôle sur Kidal. C’est ainsi que les enseignants pourront dispenser les cours sans crainte.

  31. La CMA doit assumer ses responsabilités. Elle ne peut pas lutter à tout jamais contre le gouvernement malien sinon c’est la population de Kidal qui en fera les frais.

  32. L’école fait partie des droits des enfants. Les enseignants n’ont pas le droit de refuser cela à ceux de Kidal. L’enseignement et les risques vont ensemble.

  33. Les syndicats ont bien raison, il est temps que les famas reprennent le contrôle de Kidal, si réellement ils ont signé l’accord de paix pour la réconciliation nationale et la stabilisation du pays. Mais ce que je peux dire qu’à même aux syndicats, cette mission est un devoir de moral et professionnel, malgré tout les points cités.

  34. Il faut que les enseignants se mettent en tête qu’on ne peut pas fuir à la mort. Tant que notre jour est arrivé, je pense qu’on ne peut pas y échapper. Donc, ils affrontent leur peur et se décident à contribuer à l’avenir des enfants de Kidal.

  35. Je demande aux enseignants de faire tout et de comprendre la situation dont le pays traverse depuis des années pour sauver l’avenir des enfants des localités de KIDAL. C’est difficile mais, c’est un devoir moral. Vive le Mali!!!

  36. Même les groupes armés ont beaucoup fourni d’effort pour que le droit fondamentaux des enfants de ces localités localités soient sauvés et respectés. Les syndicats des enseignants sont priés d’épauler le gouvernement et ensemble sauver le Mali.

  37. Les syndicats d’enseignants doivent penser et faire tout pour aider le gouvernement à accomplir cette mission. Malgré les menaces et les soucis cités, les syndicats doivent comprendre que le gouvernement a ranger tout et que les mesures sont prises pour leurs sécurités.

  38. Le gouvernement même est allé déjà faire un tour à Kidal et faire l’état du lieu. C’est suite à ce passage que le gouvernement a su que la situation actuelle à KIDAL permet que les écoles soient rouvertes et que les administrations se redéploient sur les lieux. Vive la paix!!!

  39. Les enseignants doivent comprendre que le gouvernement a eu à discuter toutes les précautions nécessaires pour les motifs de leur refus. La situation est un peu confuse mais les enseignants doivent aider vraiment le gouvernement.

  40. C’est le plein droit des syndicats de penser en premier lieu à la sécurité de leurs membres, Paris ne peut rien pour ça 😛 . Félicitation et du courage au syndicat. Il ne servira à rien de venir pleurer après la mort des enseignants qui consentiront à ce stade à aller enseigner seul à Kidal. La MINUSMA est complice de la CMA et IBK et son gouvernement ont peur d’élever la voix contre les criminels de Kidal, alors ce sont les pauvres enseignants qui seront des perdants.

    • Mon frère c’est leur droit, mais n’oublier pas que le gouvernement et les groupes armés se sont mis d’accord pour qu’ils se redéploient là bas. Les choses sont régler aux niveau de KIDAL et le redéploiement des famas sont prévu dans les jours à venir.

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