Cette situation inquiète les parents d’élèves et les enseignants. Selon eux, les examens de fin d’études secondaires générales, prévue du 17 au 20 juin prochain, ne seront pas à l’abri d’un fiasco. A l’origine de cette fraude en gestation la mauvaise répartition des candidats entre les centres d’examens que certains enseignants et promoteurs d’écoles jugent discriminatoire. Le système ne serait pas inspiré du règlement intérieur des examens puisque les mesures jurent avec celles utilisées à Bamako.
Dans la capitale, le système d’orientation des candidats a été fait pour éviter le contact avec les élèves de même établissement, ainsi que leurs enseignants titulaires. Les deux académies d’enseignements ont réussi à répartir les candidats entre les quartiers du district. De sources bien introduites, cette disposition a permis d’avoir une bonne base de matière selon la situation géographique des établissements d’enseignement secondaire.
Cette mesure ne serait pas utilisée à Kati. Selon les conseillers pédagogiques, le dispositif visant à réduire les risques de fraudes n’a pas été minimisé dans ces localités. Au regard du système de répartition de Kati, l’Académie d’enseignement n’aurait pas contribué à mettre en œuvre toutes les nouvelles dispositions du règlement intérieur régissant les examens. Les élèves se retrouvent dans un même centre et sont surveillés par leurs enseignants titulaires. Et cela dans toutes les séries. Face à cette situation, les surveillants résistent difficilement à des tentatives de fraudes.
L’année dernière, le lycée Koyan Mariko, le lycée moderne Star et autres ont composé dans le même centre à Niamana et ont été surveillés par leurs enseignants titulaires. Au sortir des examens de 2014, plus de 90 % ont été admis dans certaines séries. Et cette année, c’est la même répartition constatée.
Le hic dans cette affaire est que ces centres d’examens ne sont pas dotés de système de sécurité. Pratiquement les forces de l’ordre y manquent pour interdire des pratiques visant à entacher la crédibilité des examens. Certains enseignants ont même témoigné dans le passé le système de réseautage entre les enseignants et les promoteurs d’école.
A en croire un enseignant qui a requis l’anonymat, tous les surveillants d’un centre d’examen ont reçu plus de 25 000 F CFA par jour l’année dernière. Ce qui, selon certains, motivent des promoteurs de lycée à chercher l’agrément de Sirakoro-Méguétana. Or, des lycées qui se trouvent dans la même zone font partie de l’Académie d’enseignement de la rive droite.
Mais pour satisfaire les sales besognes, ils se débrouillent pour se munir de documents juridiques de Kati. C’est pourquoi il y a eu une véritable ruée vers ces lycées qui font des pratiques peu orthodoxes. La situation percute sur des lycées reconnus excellents dans la zone. Ce manquement s’ajoute à la liste des imperfections signalées dans l’organisation du baccalauréat 2015.
Bréhima Sogoba
je viens de lire sur Yahoo un article concernant une fille qui trichait au bac avec une puce électronique sophistiquée dans l’oreille . La personne qui lui soufflait les réponses ne s’étant rendu compte de rien en pendant que la fille signait un document comme quoi elle avait triché ,son interlocuteur continuait a lui donner des réponses 💡 💡 💡 💡
surtout que les filles sont priées de venir sans culotte aux examens ,et les garçons avec des enveloppes de FCFA dans la poche 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
L’école est la base de tout tand que nos dirigeants ne prennent pas au sérieux l’éducation de nos enfants l’Afrique restera tjours en arrière
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