Rentrée universitaire 2017-2018 : Le démarrage à l’Institut Zayed des sciences économiques et juridiques de Bamako envisagé

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Du 16 au 18 Septembre 2017 s’est tenu à l’Hôtel Massaley le premier atelier international pour le démarrage à l’Institut Zayed des sciences économiques et juridiques de Bamako. L’objectif principal de cet atelier était d’asseoir les bases d’une préparation et d’une mise en œuvre efficientes du nouveau Institut des Sciences Economiques et juridiques de Bamako au compte de l’année académique 2017-2018 ; analyser l’état des lieux des formations professionnelles ; examiner les orientations pour le système d’études (LMD) en termes de planification, de professionnalisation et l’habilitation sont annoncés.

Cet important atelier a été présidé par le Pr. Drissa Diakité, Conseiller technique au Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique; de l’initiateur du projet Institut Zayed, excellence Bakary Dramé ; de l’Administrateur provisoire de l’Institut, Dr. Issa Nassoko. Et c’était en présence d’une trentaine de participants, des représentants de départements des facultés, instituts et écoles supérieures, et des partenaires. Pendant ces deux jours, deux thèmes ont été débattus : « Identification des filières d’études » et « l’habilitation des filières de formation et le développement de partenariat ».

Rappelons que l’évolution du monde arabophone au Mali depuis l’époque de la réforme du système éducatif (1960) en passant par l’application du Décret n°112/PG-RM du 30 avril 1985, démontre que le Mali d’aujourd’hui est bien différent de celui dans lequel est né le système d’études medersa. Alors, les processus de mondialisation et d’internationalisation ont pris de l’ampleur et transformé l’économie et la politique. Ces processus se manifestent dans plusieurs domaines dont le système medersa qui était privé de cet enseignement. Ainsi, l’harmonisation des systèmes d’enseignement supérieur caractérisée par l’adoption du système LMD aux pays de la  CEDEAO en est un exemple.

A cet effet, les technologies de l’information et de la communication qui révolutionnent l’apprentissage et la pédagogie ont transformé en profondeur l’organisation du travail, l’accès au savoir, le traitement et la diffusion du savoir. En adéquation avec les besoins réels de développement socio-économique au Mali, les avantages du système medersa doivent être considérés comme l’économie du savoir, l’innovation en matière d’utilisation des ressources humaines compétentes, la clé des sciences sociales et la croissance économique durable.

Selon l’Administrateur provisoire de l’Institut, Dr. Issa Nassoko, cet atelier a pour objectifs spécifiques de mener des réflexions approfondies sur la préparation d’un projet des études dans les domaines de l’enseignement supérieur professionnel et la recherche ; contribuer à l’application de ces études, la conservation et la promotion de la concertation en vue de coordonner les systèmes d’enseignement supérieur professionnel et de recherche (arabe),afin d’harmoniser les programmes d’enseignement, ainsi que les échanges d’informations ; la promotion en favorisant la compréhension du système d’études (LMD) en termes de planification, professionnalisation et l’habilitation au profit des sortants des medersas.

L’Initiateur du projet de l’Institut Zayed, excellence Bakary Dramé, a évoqué les processus historiques qui ont abouti à la construction de cet Institut dans notre pays. Selon lui, cet Institut est très capital pour le Mali, car  c’est une aubine pour les jeunes générations d’étudier l’Islam ses principes et ses interdits en vue d’éviter les amalgames sur les questions. « Aujourd’hui, les gens tuent les gens au nom de l’Islam et parmi leurs victimes il y a des musulmans. Alors, est-ce que réellement ces tueurs ou ces terroristes sont des musulmans ? », a-t-il dit.

Pour le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Pr. Drissa Diakité, Conseiller technique, il a précisé que cet atelier dans une première étape doit permettre aux participants de diagnostiquer les filières idoines qui répondent aux besoins réels du monde d’employabilité pour qu’ils soient enseignés dans cet Institut. Ce qui résultera que les futurs sortants de cet institut ne seront pas confrontés au problème de chômage. Avant de terminer de son allocution, il a salué et remercie l’initiateur du projet au nom de Mme le ministre.

     Seydou Karamoko KONE

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