La cérémonie de la rentrée solennelle des universités et grande écoles s’est tenue le mardi 04 Novembre 2014, dans le palais des sports à l’A.C.I 2000, sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence Ibrahim Boubacar Keïta. Cette cérémonie solennelle avait comme thème : « quel enseignement Supérieur pour le Mali ?». Outre le président de la République, étaient aussi présents le Chef du gouvernement, Moussa Mara ; le Président de l’Assemblée Nationale, Isiaka Sidibé ; des membres du gouvernement ; les Recteurs des Universités du Mali ; les doyens des Facultés ; le corps professoral ainsi que les étudiants qui sont sortis massivement pour la circonstance.
La leçon inaugurale de cette cérémonie d’ouverture solennelle de l’année universitaire 2014-2015 des Universités, Grandes écoles et Instituts du Mali a été donnée par le professeur Samba Diallo, Recteur de l’Université des Sciences Sociales et de gestion de Bamako (Ussgb). Le Professeur Samba Diallo a décortiqué le thème de cette rentrée : « Quel enseignement supérieur pour le Mali ?». A l’en croire, aujourd’hui la réalité et l’image de notre enseignement Supérieur sont des plus préoccupants. Or il est admis de tous aujourd’hui que l’avenir d’une société se joue au niveau de son système éducatif et singulièrement au niveau de l’enseignement supérieur, si déterminant en tant que sommet de la pyramide scolaire. Mais cette vision, pour lui, est bafouée depuis la nuit du temps. Nonobstant, différents foras consacrés à l’éducation dans notre pays (dont le dernier tenu en avril 2014, spécifiquement dédié à l’enseignement Supérieur) ont fait le constat de l’état peu reluisant de notre enseignement Supérieur. « Or il faut s’en convaincre, il n’ya pas d’enseignement Supérieur digne de ce nom sans le développement concomitant d’une recherche Scientifique intégrée dont la pratique quotidienne et les résultats participent à la formation des enseignants. L’enseignement supérieur est le lieu par excellence de la production et du renouvellement des connaissances, toutes choses qui ne sont possibles que par la recherche », a laissé entendre le Recteur, Samba Diallo.
« Il n’y a pas de doute, l’Enseignement Supérieur et la recherche scientifique ont connu des problèmes vitaux et ils traversent encore de graves difficultés évoquées sans complaisance lors des Concertations Nationales sur l’Avenir de l’Enseignement Supérieur au Mali par les voix les plus autorisées », a dit Mountaga Tall, le détenteur du portefeuille de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique. Selon lui, ces concertations ont mis l’accent sur les faiblesses suivantes : « l’insuffisance d’enseignants en qualité et en nombre ; le faible développement de la recherche ; le manque d’éthique et de déontologie ; les effectifs pléthoriques ; l’insuffisance d’infrastructure d’accueil ; la faiblesse du pilotage et de la gouvernance ». « Et nous devrons agir, a poursuivi le ministre, apporter des réponses concrètes aux difficultés recensées car un problème qui n’a pas de solution, par définition ne se pose pas ».
Il a insisté sur la pacification de l’espace universitaire qui est, pour lui, une condition sine qua non pour conférer un enseignement supérieur digne de ce nom. Quant au Président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, il a reconnu la dégradation de l’état du système de l’éducation de notre pays. « Depuis 15 ans, la société malienne regarde sans réagir son école s’effondrer. L’école malienne traverse une crise majeure, qui deviendra demain une crise sociale profonde si rien n’est fait pour la conjurer», dixit le Président de la République, avant de donner l’assurance que le gouvernement travaillera à la mise en œuvre des recommandations pertinentes issues de la Concertation tenue en avril passé.
A noter qu’aujourd’hui le Mali compte (5) universités publiques dont quatre(4) à Bamako et une(1) à Ségou, et quatre (4) grandes écoles qui sont l’École nationale des ingénieurs Abderhamane Baba Toure, (ENI. ABT), l’École normale Supérieure (ENSUP), l’École nationale d’Administration (ENA), l’Institut Polytechnique rural de formation et de Recherche appliquée (IPR IFRA) de Katibougou. Six (6) autres établissements d’enseignement supérieur (l’École Nationale d’Administration, l’Institut National de la Jeunesse et des sports (INJS), Institut National de formation des travailleurs sociaux (INFSS), le Conservatoire National Balla Fasseké Kouyaté, le Centre de Recherche et de formation pour l’industrie textile (CERFITEX) à Ségou relèvent d’autres ministères. Le secteur des universités privées est aussi en expansion, et compte aujourd’hui soixante et onze (71) établissements d’enseignement supérieur crées et ouverts officiellement au Mali.
Seydou Karamoko KONÉ
que allah nous aident si non je vous le jure que l’université du mali est tres -tres malade …ibk ne peux pas changer cette image, tu sais j’ai ete le délégué de la RPM a la présidentielle et supeurviseur en plus j’ai votez pour ibk pendant les 2 tours …je fait tout sa a cause de ses projet, précisément l’ecole et. l’emploie car ss etudiant … je ne sais pas c qu’il est entrain d’envisager ou préparer mais là ou j ss actuellement je me ss coupé de lui”’
Si l’on arrive a faire travailler et les professeurs et les eleves le resultat sera meilleur.Des cours magistraux donnes du haut de la Chaire a 500,1000 etudiants n’ont aucun effet.Les Etudiants attendant 8 mois sans controle de connaissance et allant passer leurs examens surmenes ne beneficient pas d’une education superieure.C’est vrai qu’il y a peu de Docteurs enseignants,encore moins de professeurs agreges.Les Etudiants amelioraient leurs resultats si les cours qu’ils prennent sont encadres de “tests”,de compositions,de controles de connaissance.Chaque professeur titulaire doit etre entoure de maitres de Conferences,d’attaches de cours ,de maitres de travaux pratiques,d’assistants.Les tests, les compositions ,les examents a mi-parcours doivent etre corriges.Le Professeur donne son cours entoure d’assistants sur la base d’un manuel de cours.Le professeur donne des pages a lire et les Assistants organisent des tests et corrigent les devoirs.Il faut arriver a faire travailler ETUDIANTS
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