Présidant la cérémonie de la 4ème édition de la Rentrée solennelle des Universités, Instituts et Grandes Écoles du Mali, couplée à la Journée nationale de la recherche et de l’innovation, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, vient d’enlever une grande épine dans le pied des professeurs et des étudiants des universités du Mali. IBK a officiellement annoncé la mise à la disposition du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, une enveloppe de 100 millions de FCFA pour la documentation.
Placée sous le thème : «La construction et la consolidation de la Paix au Mali : L’Apport des Universités», la rentrée solennelle des Universités, Instituts et Grandes Écoles du Mali a permis aux recteurs, professeurs et étudiants, d’évoquer certains problèmes majeurs dont les universités du Mali sont confrontées au président IBK. Parmi lesquels, le recteur de la FSJP, Moussa Djiré, a énuméré les problèmes d’infrastructures, l’insuffisance d’amphithéâtres et l’absence de bibliothèques, l’insécurité dans l’espace scolaire et universitaire.
Face à cette demande des acteurs de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique du Mali, le président de la République a immédiatement répondu à certaines préoccupations dans la salle lors de son discours d’ouverture. Concernant la documentation des universités avec la création des bibliothèques au sein des facultés, IBK a officiellement annoncé la mise à la disposition d’une enveloppe de 100 millions de FCFA aux universités du Mali. Une somme que le président IBK s’est personnellement engagée à payer sur le budget de la présidence. Pour le président de la République, la formation est impossible sans les documents nécessaires.
Concernant le thème de la rentrée, le président a déclaré que dans ce monde globalisé, l’enseignement supérieur est appelé à jouer un rôle essentiel pour doter notre pays, le Mali, d’hommes et de femmes capables de relever les défis majeurs de notre temps, qui sont le développement économique et social, la sécurité, le changement climatique, et surtout la paix.
IBK a également annoncé que l’université a pour vocation la formation et la recherche : «Elle doit être un espace ouvert et un cadre de dialogue, elle est un espace de liberté et d’épanouissement de tous. L’espace universitaire malien est un lieu de brassage de la jeunesse malienne. Toutes ces caractéristiques de l’université font qu’elle mérite d’être placée au cœur du processus de paix au Mali».
Ainsi, au cours de cette cérémonie, des prix ont été remis aux chercheurs et innovateurs qui auront marqué, grâce à l’excellence de leurs travaux respectifs, le monde scientifique au Mali, en Afrique et dans le monde. Le Grand Prix du président de la République récompensant l’œuvre (techniques, procédés, résultats de recherche, etc.), qui contribue à la réalisation d’un objectif prioritaire de développement, a été remporté par Gaoussou Traoré avec son projet de procédé de construction de béton sous forme de H. Il a empoché une somme de 25 millions de FCFA.
Le Prix du ministre chargé de la Recherche Scientifique, qui récompense le produit ayant contribué à la résolution d’un problème scientifique d’envergure nationale, régionale ou mondiale et qui participe à l’avancée de la science, est remporté par El Mady Traoré.
Le Prix du ministre du Développement industriel récompense une invention ou une innovation technologique et contribue au développement industriel du Mali. Bréhima Coulibaly a remporté ce prix.
Diamouténé, Stagiaire
nous sommes vraiment sous les tropiques. un président qui donne l’argent public à son nom.
non, le réveil n’est pas pour demain.
il y a des ministres de l’éducation, de l’action, etc.
je dis, nous ne sommes pas dans une république.
le président n’a rien à offrir que de remplir la fonction pour laquelle il est élu.
les fonds de la présidence doivent être audités comme tous le budget du pays.
aussi longtemps qu’il existera dans une république des fonds publics alloués au titre de fonds politiques, qui échappent à tout contrôle public, la république ns sera pas parfaite.
les ponts, les constructions, les routes, etc. du président, alors que c’est l’argent public dénote du niveau bas du peuple; qui, son impôt lui est renvoyé comme un bon du président.
le mali est malade du niveau très à tous les niveaux. la médiocrité, le laxisme, la corruption, etc. finiront par avoir raison du mali.
on n’a jamais tiré la leçon, que la rébellion est la résultante de la mauvaise gouvernance de tous les régimes du mali.
quand on va jusqu’à accueillir att en héros, alors que sous lui que le mali est tombé. il faut perdre espor du mali.
Comments are closed.