Depuis hier trois octobre, la rentrée scolaire est effective sur toute l’étendue du territoire à l’exception de Kidal. Cette rentrée concerne les structures d’éducation préscolaire, les écoles fondamentales, les Instituts de Formation de Maîtres, l’Ecole de Formation des éducateurs Préscolaires, les établissements d’enseignement secondaire général, technique et professionnel. Pour réduire le taux d’échecs aux examens et de redoublements, le ministre de l’éducation a annoncé des réformes.
Selon le ministre de l’éducation nationale, Barthélémy Togo, cette année scolaire est placé sous le signe du « retour aux valeurs du travail et au mérite ». Pour le ministre, ce choix est une voie royale vers la consolidation des acquis et la rédemption de l’école malienne: « loin d’être une simple manifestation d’intention, il s’agit d’une conviction forte qui exige qu’ensemble, et dès maintenant, nous nous employons à réaliser l’indispensable sursaut visant à restaurer la grandeur de cette merveilleuse institution qu’est l’école. Cet engagement n’est pas au-dessus de nos possibilités, il faut d’abord y croire ».
Concernant le bilan de l’année scolaire 2015-2016, le ministre Togo s’est réjoui du bon déroulement des cours et la tenue des examens sur l’ensemble du territoire, excepté la région de Kidal pour des raisons d’insécurité. L’année scolaire a été couronnée par l’organisation des examens pour tous les ordres d’enseignement, conformément au calendrier fixé. Les candidats ont composé dans toutes les régions, excepté encore une fois Kidal a il-ajouté.
Toujours au titre de l’année scolaire 2015-2016, ce sont au total 3 854 enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales dont 3 668 pour l’enseignement fondamental, 117 pour l’enseignement secondaire général, 54 pour l’enseignement technique et professionnel et 18 pour l’enseignement normal qui ont été recrutés et affectés. Egalement, 407 enseignants des écoles communautaires ont été intégrés dans les fonctions publiques des collectivités territoriales.
Pour Togo, ces opérations n’ont visé qu’un seul objectif, réduire la fracture entre régions et réaliser le maillage territorial le plus complet possible. Elles ont permis, outre la relance de l’Education, le soutien aux efforts de scolarisation, notamment dans les régions du nord du pays par la construction et l’équipement de 792 salles de classe pour l’enseignement fondamental, la réhabilitation de 200 autres, et la réalisation de 111 points d’eau.
Dans la perspective de la rentrée scolaire 2016-2017, le ministre a annoncé que son département continuera d’accorder une attention particulière aux écoles situées dans les zones affectées par la crise sécuritaire. Cette mesure n’exclut pas les autres régions du pays où assurément, d’autres types de problèmes persistent.
Pour faire face aux taux de redoublements et des échecs élévés aux examens malgré les efforts fournis par le Gouvernement de la République et ses partenaires, le ministre a annoncé des actions et des reformes pour réduire ce taux. Parmi les reformes entamées, il a cité l’extension de la méthode équilibrée et de la réintroduction officielle de la méthode de lecture à base syllabique dans nos écoles.
Pour faire face à cette préoccupation, en plus des actions posées en matière de recrutement et de formation d’enseignants, de dotation des écoles en manuels scolaires, nous avons décidé, suite à des évaluations des acquisitions des élèves en lecture en lien avec les méthodes de lecture en cours dans nos écoles.
Yaddo
Source: Nouvelle Expression
La question du taux elevé de redoublement ou d’échec aux examens devrait interpeller toute bonne conscience au Mali. Les résultats de 2015-2016, au lieu d’être un scandale et amener le peuple à demander des comptes au gouvernement, à travers le misitre, au contraire on s’est permis de lui jeter toutes les fleurs de ce monde. Pour quel mérite? heureusement que lui même s’est rendu compte du danger social qui se profilait, comme quoi il n’est jamais trop tard pour bien faire. Vivement ces reformes porter tous leurs fruits!
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